10 avril 2017
Me voilà un nouvelle fois dans les salins d’Hyères pour le comptage des oiseaux mené par la LPO PACA. Nous commençons, comme à chaque fois par les salins des Pesquiers.
Les hivernants ont déserté le site, il ne reste que 4 Grèbes huppés sur le grand bassin qui accueille en hiver grèbes et harles. En revanche, les nicheurs commencent à s’apparier et parader près des îlots. Les grands groupes de tadornes se dispersent et les couples se forment.
Il en va de même pour les échasses, certaines commencent même à installer leur nid au milieu des salicornes.
Nous surprenons également un couple de Goéland leucophée s’approvisionnant en matériel … tenteront-ils de nicher sur le site cette année ?
Les Goélands railleurs sont toujours présents et vocalisent autour des îlots, ce qui laisse espérer une installation prochaine. Certains passent en vol au-dessus de nous, occasion de réaliser quelques images dans la lumière un peu faible du matin.
Mais le soleil poursuit sa route et l’air finit par se réchauffer. Les Barbes de Jupiter, ces petits arbrisseaux halophiles protégés à l’échelle nationale, sont en fleur. Enfin on commence à sentir le printemps !
L’après-midi, direction les Vieux-Salins. La lumière est un peu dure, mais bon, je tente quand même cette photo d’étourneau perché juste devant la voiture !
Ici aussi, malgré les bosquets et buissons en bord de mer, la migration des passereaux ne se fait pas sentir. Nous contacterons seulement un petit groupe de Bergeronnette printanière, des Hirondelles rustiques, 1 rousseline et quelques Pouillots fitis. En revanche, de nombreux chevaliers sont en halte en particulier des aboyeurs (37 individus au total sur les deux sites) et des sylvains (82 indiviuds).
Nous tombons sur un groupe de sylvain plutôt coopératif qui se laissera filmer et photographier.
Pour l’occasion, un ami me fait tester son 500 sur mon boîtier. C’est lourd quand même ! Mais ça rend bien ! (Merci André S. ;))
Quelques oiseaux nicheurs trainent également sur les Vieux Salins. Pour les railleurs, il s’agit d’individus utilisant le site pour s’alimenter ou se reposer.
Quant aux échasses, elles pourraient s’y installer, mais la reproduction y échoue régulièrement contrairement au site des Pesquiers.
Les Gravelots à collier interrompu affectionnent particulièrement les pistes où ils peuvent installer leur nid. A la portée des prédateurs comme le renard, ils ne peuvent compter que le mimétisme de ces petites coupelles dissimulées au milieu des graviers.
Terminons par l’espèce que les visiteurs recherchent toujours avec intérêt : le Flamant rose avec 400 individus dénombrés sur les deux salins dont de nombreux immatures, les adultes ayant rejoint les sites de reproduction comme l’étang du Fangassier en Camargue.
1 Comment
Lucas
C’était une très bonne journée ! 😉