Vous avez jusqu’au 4 mars pour répondre à la consultation publique portant sur le projet d’arrêté autorisant le tir de 6 loups supplémentaires. Aujourd’hui, 34 loups ont été officiellement abattus depuis juin 2015 sur le plafond de 36 autorisés, mais c’est sans compter les individus “oubliés” par l’Etat. Selon les associations de protection de l’environnement membres du Collectif Cap Loup, ce sont 42 loups qui ont disparu. Ce nouveau projet d’arrêté va à l’encontre de l’avis du CNPN (Conseil national de protection de la nature) mais également de la réglementation. Le Loup gris est en effet une espèce protégée. De plus, d’un point de vue pratique, l’expérience a montré que les tirs, en particulier les tirs non ciblés comme ceux qui ont été pratiqués cette année, sont non seulement inefficaces, mais encore ont tendance à déstructurer les meutes augmentant le nombre d’attaques. Oui, le monde pastoral est en crise et la présence du loup ajoute une contrainte supplémentaire. Mais cette dernière n’est en aucun cas la cause essentielle des difficultés économiques rencontrées par les éleveurs. En focalisant l’attention sur le loup, l’Etat détourne l’opinion des véritables problèmes bien plus difficiles à résoudre.
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1 Commentaire
MOLINS
Bonjour, je suis absolument contre autoriser à tuer des loups