25 juin. Après cette superbe et imprévue observation de Roselin cramoisi le ciel finit par s’éclaircir. C’est parti pour une nouvelle balade, toujours au départ des Montets, cette fois-ci pour les chalets de Loriaz. Il est déjà presque 11h et les oiseaux assez peu actifs. Seule une Rousserolle verderolle pousse son chant varié au fond de la vallée. Le chemin monte tranquillement au milieu de la forêt. Ici aussi les cassenoix se font assez loquaces mais moins coopératifs d’un point de vue photographique.
La piste finit par sortir du bois et le panorama s’ouvre sur le massif du Mont-Blanc et les alpages au pied de l’Aiguille de Loriaz.
La saison de reproduction bat son plein. Les couples de traquets motteux ou de pipits spioncelles vont et viennent, le bec rempli d’insectes.
Nous finissons par arriver aux chalets. Les oiseaux sont très nombreux au milieu des blocs rocheux. Le site semble propice aux sizerins mais nous ne trouverons que quelques linottes mélodieuses.
Nous empruntons le sentier en direction du col de la Terrasse. Cette fois-ci c’est un Monticole de roche qui, perché au sommet de son arbre donne la béquée.
Face à nous, se déroulent les glaciers du massif du plus haut sommet des Alpes. Bien peu étendus, on ne peut s’empêcher de songer en les regardant à l’état critique dans lequel ils se trouvent. Dans ce contexte de réchauffement climatique, on ne peut que s’interroger sur l’avenir de nos milieux de montagne. Voici un petit lien vers un cours reportage qui traite de ce sujet.
COP21 : Les glaciers du Mont Blanc menacés par… par Futura-Sciences
Avant de quitter les alpages pour retourner dans la forêt, on peut prendre le temps de s’attarder sur la flore. Si certaines fleurs sont déjà passées, comme les anémones, d’autres atteignent leur pleine période de floraison.
La journée touche à sa fin, il est temps de reprendre la route du retour qui repasse par la forêt. Les oiseaux s’activent à nouveau et quelques groupes de bec-croisés, et tarins passent au-dessus de la cime des arbres. Mais nous ne sommes pas arrivés au bout de nos surprises. Quelques cris aigus attirent notre attention. Cela ressemble à de la chevêchette … Effectivement, très mimétiques, dans un arbre au bord du sentier, 3 jeunes chouettes semblent attendre l’arrivée du repas.
Une dernière belle observation pour clore cette journée !