Direction l’Afrique australe !
De nouveau cet été, c’est l’Afrique qui l’a emporté. Après l’Afrique du sud l’an dernier, nous filons vers la Namibie. Après un long vol, nous atterrissons sur le petit aéroport de Windhoek. Lorsque l’on pose le pied sur le tarmac, nous sommes surpris. Il fait diablement froid ! Les gens de l’aéroport portent tous des vestes et des bonnets…Nous allons aussi devoir nous couvrir.
Il est plus de 21h, et il fait nuit noire lorsque l’on récupère la voiture de location. Pas de chance, la roue arrière gauche est crevée. Pas de souci, il y a d’autres voitures en stock. On nous fournit le même modèle en blanc et sans roue crevée puis nous partons à la recherche du Transkalahari Rest Camp, un camping que nous avons réservé depuis la France. Situé au bord de la route reliant l’aéroport à Windhoek, il est encore ouvert lorsque l’on arrive. Il ne nous faut pas longtemps ensuite pour nous endormir.
Dimanche 26 juillet. Surpris par le froid
Réveil difficile dans le froid, le thermomètre est négatif, il fait -5°c. Qui a dit que la Namibie était un pays désertique au climat chaud ? Même si une partie de l’explication vient du fait la capitale est située sur un plateau à 1700m d’altitude, la cause principale vient d’une vague de froid qui s’abat sur le pays. Nous sommes un peu pris au dépourvu car nous n’avions pas particulièrement prévu des vêtements pour de telles températures. Petite consolation, le lever du soleil dans les tons orange est superbe.
Dès lors, les oiseaux s’activent autour de nous. Une quinzaine de Bulbuls africains, des Barbicans pies, des Souimangas se nourrissent au sol ou dans les cactus.
Logistique
Nous quittons le camping et prenons la route, direction … l’aéroport. En effet, les papiers de sortie du territoire namibien de la voiture ne sont plus valides car nous avons changé de voiture hier soir. Nous devons les refaire. Nous perdons certes un peu de temps mais observons quelques Elanions sur les arbres. Une fois les papiers en poche, nous rejoignons Windhoek pour faire des courses. Dès la sortie de la capitale qui ressemble bien plus à une petite bourgade, nous apercevons un aigle, arrêt au bord de la route pour l’identifier : il s’agit d’un Aigle fascié, anciennement considéré comme la sous-espèce africaine de l’Aigle de Bonelli.
Ensuite cap au sud en suivant la B1 direction la ville de Rehoboth.
Les vautours sur la route de Rehoboth
Des Vautours glissent le long des acacias, ils volent bas et se dirigent tous dans la même direction. Nous les suivons et ils nous emmènent à une carcasse cachée dans les herbes et dont il ne reste pas grand-chose. Les vautours ont du faire ripaille les jours précédents et viennent ce matin pour prendre le petit déjeuner. On dénombre autour de la carcasse plus de 40 Vautours africains et 8 Vautours oricous. Deux Chacals à chabraque participent aussi au festin.