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Voyager en Afrique ? Destinations, itineraires, faune et flore … Consultez mes carnets de voyage.

La Roussette noire, chauve-souris endémique de Maurice

L’île Maurice a accueilli 4 espèces de chauves-souris : le Taphien de Maurice (Taphozous mauritianus) petite chauve-souris noire et blanche que nous avons observée un soir sur la plage de La Preneuse, le Petit Molosse (Mormopterus acetabulosus), la Rougette ou Roussette à collet rouge (Pteropus subniger) qui vivait autrefois à La Réunion et sur Maurice mais qui a aujourd’hui disparu, et enfin, la Roussette noire (Pteropus niger), endémique de Maurice. Une autre roussette est également endémique à Rodrigues (Pteropus rodricensis), mais elle fera l’objet d’un autre article.

La Roussette noire est une grande chauve-souris frugivore dont l’envergure peut avoisiner les 80 cm. Grégaires, elles forment de grands dortoirs où elles passent la journée. Elles peuvent cependant être également actives en journée et il n’est pas rare d’en voir voler en plein après-midi. Mais c’est au crépuscule qu’elles sont le plus nombreuses, lorsqu’elles quittent les arbres utilisés comme gîte.

Roussette noire, Gorges de Rivière noire, Ile Maurice
Roussette noire, Gorges de Rivière noire, Ile Maurice

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Maurice : Les dauphins de la Baie de Tamarin

La Baie de Tamarin, ouverte sur la mer, offre un abri de choix pour les Dauphins à long bec. Ces derniers pêchent en importants groupes au large durant la nuit puis se dispersent au petit matin. Les dauphins reviennent alors près de la côte, spectacle magique dont les locaux ont su tirer bénéfice en organisant des sorties de nage avec les dauphins.

Dauphins à long bec, Baie de Tamarin, Maurice
Dauphins à long bec, Baie de Tamarin, Maurice

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Les richesses naturelles des Iles de la Madeleine

Samedi 02 janvier 2016
C’est le jour de notre départ, en effet après 15 jours de voyage à travers le pays, il est malheureusement temps de rentrer en France. Pour cette dernière journée, nous avions réservé à l’avance une sortie sur les iles de Dakar. Si la plupart des touristes vont visiter l’Ile de Gorée pour son histoire dans la traite des esclaves, nous, nous avons choisi les Iles de la Madeleine. Havre de quiétude et de nature, ce petit archipel constitué de deux iles se trouve à quelques encablures de la côte (3,6 km pour être précis). C’est l’un des plus petits parcs marins au monde puisqu’il ne couvre que 45 ha, terre et eau comprises. Erigées au statut de parc national en 1976, la prise de conscience de la richesse de ces iles est antérieure car dès 1949 elles ont été classées en réserve. Les premiers inventaires datent de 1749 avec le botaniste français Michel Adamson puis bien plus tard, complétés par d’autres naturalistes dont Théodore Monod qui y fera une escale en 1938. Celui-ci s’intéressera aussi aux restes de présence humaine …

Ile de la Madeleine
Ile de la Madeleine

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La Somone et sa mangrove

Vendredi 01 janvier 2016

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Dès les premières lueurs de l’aube, nous sommes sur la route direction l’embouchure de la Somone et sa réserve naturelle. Couvrant une superficie d’environ 700 ha, elle abrite une mangrove de type tropicale qui s’est développée derrière une flèche sableuse protégeant la végétation des assauts de l’océan atlantique. Contrairement aux mangroves équatoriales, les mangroves tropicales sont relativement pauvres en espèces végétales. Deux espèces de palétuviers sont dominantes, l’un appartenant au genre Rhizophora reconnaissables à ses racines échasses et l’autre à Avicennia avec ses pneumatophores qui sont des racines à géotropisme négatif (les racines poussent vers le haut !). Ces plantes ont développé des stratégies différentes afin d’assurer leurs échanges gazeux dans un environnement où le sol, due à une hydromorphie permanente,  est pauvre en oxygène.  Avicennia est pionnier et se développe en front de mer, suivi par Rhizophora et d’autres espèces.[/wc_column][/wc_row]

Sentier de découverte, La Somone, Sénégal
Sentier de découverte, La Somone, Sénégal

Ces écosystèmes sont soumis aux aléas climatiques tels que les précipitations. Les sécheresses persistantes depuis les années 1970 ont affecté ces formations végétales avec des formes rabougries chez les palétuviers voire leur disparition au profit de tannes. Les conditions édaphiques de ces écosystèmes sont propices à la formation de Pyrite, un sulfure de fer, connu aussi sous le nom d’or des fous … bref tout un monde à découvrir mais pour nous c’est principalement la gente ailée qui nous y a attirés.

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Palmarin, dernier jour dans le Sine Saloum

Jeudi 31 décembre 2015

Dernier jour de l’année mais aussi dernier jour à fouler les terres du Sine Saloum. Encore une grande étape du voyage qui se clôture, la fin se rapproche. Toutefois, nous sommes attendus à notre prochain logement qu’en fin d’après midi et celui-ci se situe juste au nord de M’Bour, soit environ deux heures de route. Nous avons donc de la marge et allons en profiter pour explorer une dernière fois les zones humides du delta dans les environs de Palmarin. Nous faisons nos adieux au campement de la Palangrotte où nous avons passé d’excellents moments et quittons définitivement le village d’Ndangane. Nous reprenons la même route puis la même piste que la veille. Des Vautours dans les Baobabs (comme d’habitude !) mais cette fois-ci c’est du Rüppell, ça change !

Vautour de Ruppell, Sine Saloum
Vautour de Ruppell, Sine Saloum
Vautour africain, Sine Saloum
Vautour africain, Sine Saloum

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