Jeudi 13 juillet. Après avoir fait un petit tour matinal sous la pluie sur la piste entre Dolistowo et Jasionowo, le soleil finit par refaire de timides apparitions. L’après-midi nous prenons la direction de la partie ouest de la Biebrza. Petit arrêt à Brzostowo, village réputé pour ses vaches qui traversent la rivière à la nage.
Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza
Le passereau le plus rare d’Europe
Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.
Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.
Une espèce exigeante
Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.
Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.
Une journée à la recherche du phragmite
Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.
Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza
Le passereau le plus rare d’Europe
Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.
Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.
Une espèce exigeante
Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.
Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.
Une journée à la recherche du phragmite
Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.
Mardi 11 juillet.
Nous arrivons en fin de journée dans le parc national de la vallée de la Biebrza. Avec ses 59 223 ha, il est le plus grand des parcs nationaux polonais et présente un enjeu majeur dans la préservation des espèces des zones humides. Ce sont en effet les prairies humides et les tourbières qui longent toute la vallée qui ont fait la réputation de ce site exceptionnel qui abrite des espèces emblématiques comme le phragmite aquatique, la loutre ou encore le castor auquel la rivière doit d’ailleurs son nom. Ces enjeux de conservation ont justifié le classement en zone natura 2000, la désignation de la vallée comme site d’importance vitale pour les oiseaux par birdLife et la labellisation Ramsar. Partons donc à la découverte de ce site exceptionnel !
Mardi 11 juillet. Ce matin, l’obs de bison ayant été assurée la veille, nous nous accordons un peu de sommeil avant de quitter Bialowieza. Nous avons de prévu de gagner le parc national de Biebrza dans la soirée en nous arrêtant sur différentes piscicultures intéressantes pour les oiseaux le long du trajet.
Difficile de rater le bison à Bialowieza ! On le trouve partout : sur les devantures des magasins, dans les boutiques de souvenirs, en statue dans les parcs, sur les bouteilles de bière et de vodka, les panneaux de signalisation mettent en garde les automobilistes … Bref le bison est partout. Mais pour en trouver un vrai, c’est une autre histoire !