Dimanche 18 mars.
Le ciel est assez dégagé ce matin, temps idéal pour une randonnée aux alentours de Nouméa. C’est parti pour l’ascension du Pic Malaoui, appelé également le Chapeau de gendarme. Le sommet est accessible par deux chemins présentant chacun leurs avantages et leurs inconvénients : en passant par l’auberge des Khogis, chemin plus long mais moins abrupt, ou par Yahoué, plus court, mais bien plus raide !! C’est cette deuxième option que nous avons choisie … J’ai bien cru que je n’arriverai pas au bout, mais si, je l’ai fait 🙂 !
La piste débute au nord de Yahoué et se transforme très vite en sentier au balisage plutôt discret. La montée est abrupte et des chaînes sont régulièrement disposées pour faciliter la tâche. Comptez environ 3 heures pour faire l’aller-retour.
La rando se découpe en 3 étapes.
La première partie est en forêt. Certes, ici, nous sommes protégés du soleil, mais avec l’effort physique et l’humidité ambiante, cela devient rapidement étouffant. Heureusement la beauté de ce paysage verdoyant aux nombreuses cascades fait vite oublier le reste.
Le sentier finit par déboucher sur un plateau au pied du pic. Le paysage se transforme radicalement et la forêt laisse place au maquis minier et aux niaolis aux feuilles odorantes. Fini l’ombre des larges fougères ! Par chance, le ciel s’est voilé et la morsure du soleil se fait moins sentir. L’atmosphère devient même agréable grâce à une légère brise.
C’est l’occasion de reprendre son souffle et de profiter un peu du paysage depuis les quelques bancs installés le long du sentier qui surplombe, au loin, Nouméa et son lagon. Mais la trêve n’est que de courte durée. Il reste la dernière montée le long de sillons creusés par l’eau au milieu de la terre rouge. Mieux vaut ne pas mettre des fringues auxquelles on tient pour venir ici ! Elles garderont un souvenir impérissable de votre passage dans ces milieux ultramaphiques ! A nouveau des chaînes, presque indispensables, permettent de se hisser au sommet du chapeau.
Mais cela vaut vraiment le coup … Le panorama est magique !
Le sentier continue vers le nord pour rejoindre l’auberge des Koghis, ce sera peut-être l’objet d’une future expédition dans le sud !
Nous ne profiterons pas bien longtemps du paysage … une brume se forme bien rapidement et tend à noyer le paysage sous une vague laiteuse.
Il est temps de faire demi-tour et de redescendre avant que la pluie n’arrive et que le terrain ne devienne trop glissant !
Quant à l’aspect naturaliste … j’avoue que j’étais plus concentrée sur la marche que sur les oiseaux ou les lézards ! A refaire donc mais peut-être en partant des Koghis, forêt riche en biodiversité.