Situé au cœur du parc naturel régional des Préalpes d’Azur, ce vaste plateau karstique accueille une faune et une flore aux forts enjeux de conservation ce qui a justifié son classement en ZNIEF (ZNIEFF 930012598 – PLATEAUX DE CALERN, DE CAUSSOLS ET DE CAVILLORE).
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[su_note note_color=”#d1d4ee” radius=”9″]Espèces
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Vipère d’Orsini
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Lézard occelé
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Pipit rousseline
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Traquet motteux
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Circaète-Jean-le-Blanc
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Vautour fauve
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Pluvier guignard
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Loup gris
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Anthémis des montagnes
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Cytise d’Ardoino
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[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
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Pour découvrir ce plateau, deux itinéraires sont possibles. Le premier décrit dans le guide RandOxygène (lien ci-dessous) au départ de Cipières.
Si vous passez à l’automne, ne ratez pas la réputée savonnette de Cipières, course de caisse à savon. Chaque année, une course est en effet organisée dans les rues pentues de la ville. Ces caisses à savon doivent être d’origine artisanale avec au moins 3 roues et sans système de propulsion. Pour en savoir plus, RDV sur le site de la ville de Cipières.
Le second parcours se fait au départ de l’observatoire de la Côte d’Azur avec un dénivelé bien moindre. Cet observatoire, inauguré en 1974, est toujours en activité et il est possible de participer à des visites guidées. Sa présence crée une petite ambiance de science-fiction ! On se croirait dans un décor de Star Wars !
Une fois sur le plateau, nous changeons de monde. Si vous aimez le dépaysement, ici vous serez servis ! Ces vastes étendues ont un petit goût d’Asie centrale. Avens et dolines, dépressions circulaires au fond argileux et fertile, rappellent l’origine karstique du plateau, paradis des spéléologues mais aussi des chauves-souris comme comme le vespère de Savi, le petit rhinolophe, minioptère de Schreibers ou encore le molosse de Cestoni.
Au printemps et à la fin de l’été, scrutez le pied de la végétation et les blocs rocheux, avec un peu de chance vous pourrez apercevoir la rare vipère d’Orsini. Mais il faut avoir l’oeil aiguisé ! Par trois fois j’ai essayé d’en trouver, sans succès ! Cette vipère qui peut mesurer jusqu’à 50 cm est la plus petite d’Europe et son venin moins toxique que celui de la vipère aspic.
D’autres espèces de reptiles affectionnent ces milieux rocailleux à la végétation éparse. c’est le cas du Lézard ocellé, espèce peu présente dans le département des Alpes maritimes.
Côté oiseau, la meilleure période est sans aucun doute le printemps. C’est le moment où les migrateurs arrivent et s’installent : pipits rousselines et traquets motteux sont nombreux et il est facile de les observer lorsqu’ils se postent sur les tas de pierres.
Pensez également à lever les yeux vers le ciel, les vautours fauves sont nombreux à sillonner la zone ainsi que les circaètes. Ces-derniers, se nourrissant de reptiles, trouvent ici un bon garde-manger.
A l’automne, il arrive qu’un autre migrateur venu du nord choisissent ces étendues arides pour effectuer une petite halte lors de son long voyage. Il s’agit du pluvier guignard. Entre la fin août et le début du mois de septembre, cherchez les autour du sommet de Calern à l’aide de jumelles et tendez l’oreille, vous pourrez entendre leurs petits cris plaintifs.
En arpentant les coteaux, vous tomberez de temps en temps sur les vestiges de l’activité pastorale ancestrale : ruines de bergeries et bories parsèment le paysage. Le recul du pastoralisme est d’ailleurs l’une des menaces qui pèse sur ces espaces ouverts fragiles. La disparition des troupeaux entraîne en effet une fermeture des milieux et donc une transformation de l’écosystème.
Pour lutter contre ce phénomène, des mesures ont été prises comme le maintien de quelques troupeaux ainsi que la création de coupes.
[wc_fa icon=”photo” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Photothèque
1 Comment
Muriel
Bonjour, je découvre votre site à la faveur d’une recherche sur la forêt de Morières. J’aime beaucoup l’esprit que vous lui avez insufflé. Vous invitez vos visiteurs à s’engager dans des associations de défense de la nature et de la faune. Vous avez bien raison.
Je vais m’abonner à votre blog afin de suivre votre actualité et connaître de nouveaux lieux de balade, tels que celui-ci. Le plateau de Calern m’était inconnu. Vos photos sont splendides, c’est un régal que de les visionner. Heureusement, vous m’avez pas publié celles concernant la vipère…rien que d’en voir une en photo cela me fait dresser les cheveux sur la tête… 🙂 Cordialement.