Les premières marouettes 2025 au parc nature sont arrivées ! C’est parti pour la période de migration. Un véritable avant-goût du printemps, même s’il a du mal à s’installer.

Les hivernants n’ont pas tous quitté la zone

Vendredi 28 février. Après un mois de février plutôt compliqué du point de vue météo, je profite d’une première journée ensoleillée pour faire un tour au plan de la Garde, et c’était une très bonne idée ! Les oiseaux semblent également s’activer pour profiter de ces premiers rayons de soleil. Pour certain, cette luminosité est déjà synonyme de période de reproduction. Les castagneux et les foulques paradent tandis que les luscinioles à moustaches gazouillent dans les roselières.

D’autres patientent encore sur cette petite zone humide de la côte méditerranéenne avant d’entamer leur voyage vers leurs sites de reproduction plus au nord. Quelques bruants des roseaux jouent les acrobates tandis qu’un petit groupe de rémiz penduline s’empiffre. Il faut dire que la migration est une rude épreuve durant laquelle les oiseaux perdent une grande partie de leur masse corporelle. Mieux vaut partir le ventre plein ! Les rémiz sont des oiseaux particulièrement élégants, facilement reconnaissables à leur masque noir. Après tout elles aussi ont le droit de fêter le carnaval.

Les premiers migrateurs

Nous sommes donc en pleine période de transition, au carrefour des trajectoires. Si les sédentaires sont déjà en période de repro et que les hivernants traînent encore, la fin du mois de février marque également l’arrivée des premiers migrateurs. Ce matin, j’observe ma première hirondelle rustique de l’année. Elle passe juste au-dessus de ma tête et me laisse le temps de prendre une image.

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Les roselières du parc nature de La Garde sont particulièrement intéressantes pour observer les marouettes en halte migratoire. Ces petits rallidés sont très discrets et vivent cachés au milieu des roseaux. Je suis malgré tout surprise de tomber ce matin sur ce joli mâle ce marouette poussin. Généralement, le passage de cette espèce se fait un peu plus tard en saison, entre fin mars et début avril. Cet individu restera caché un long moment dans la végétation, jouant à cache-cache avec le photographe. Je rate cliché sur cliché, l’animal se faufilant furtivement au milieu des broussailles. Il finit enfin par faire une brève apparition à découvert. C’est dans la boîte ! Il faut vraiment se montrer patient !

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Le stationnement se poursuit

Vendredi 7 mars. Vous l’aurez compris, je ne travaille pas le vendredi matin et le petit est à l’école … Alors, malgré le temps mitigé, je retourne au plan. La marouette a été observée au même endroit régulièrement durant la semaine et à mon arrivée elle est toujours dans la même zone que la semaine précédente. Après avoir disparu un long moment, elle se montre enfin quelques secondes à découvert.

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Après l’avoir observée un long moment, je finis par changer de zone et continue la balade. Les hirondelles de fenêtre sont de plus en plus nombreuses. Pas de doute, le printemps approche ! Je finis par observer une autre marouette. Cette fois-ci il s’agit d’une autre espèce : la marouette ponctuée, facilement reconnaissable à son gros bec jaune et son plumage moucheté.

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Je crois que la période de la migration prénuptiale est vraiment ma période préférée ! Tant d’espèces que l’on peu croiser et les oiseaux qui recommencent à chanter. Une bonne façon de se déconnecter … on en a bien besoin !

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