Lundi 21 décembre
La nuit est encore noire pourtant bon nombre d’oiseaux sont déjà en vol. Aux cris plaintifs, nous reconnaissons des Dendrocygnes veufs qui passent par vols de plusieurs dizaines. Ils ont quitté leurs dortoirs et rejoignent les reposoirs dans les étangs à quelques centaines de mètres du campement. Des Oedicnèmes du Sénégal tournent autour de notre voiture et se mettent à leur tour à pousser des cris. Nul besoin ici de réveil ou de coq, les oiseaux locaux font l’affaire ! Les premières lueurs du jour apparaissent, c’est le signal.
Nous nous préparons pour notre première grande journée à la découverte du Parc national du Djoudj. Couvrant une zone d’environ 16 000 ha dans le delta du fleuve Sénégal, Le parc regroupe différents habitats qui contribuent à la grande richesse ornithologique du site. Autour d’un grand lac central, on trouve des marais plus ou moins eutrophisés, de vastes roselières, des canaux, le fleuve Sénégal ainsi que ses bras morts et des zones pré-désertiques à végétation rase et à buissons épars. Le tout forme un sanctuaire pour toute une avifaune sahélienne mais aussi un grand nombre d’espèces venant de l’Europe. C’est en effet pour tout migrateur transsaharien, la première véritable oasis où les conditions sont propices pour un hivernage complet. Anatidés, ardéidés, Limicoles se donnent ainsi rendez-vous sur les terres du Sénégal. On estime que le parc accueille plus d’un million et demi d’oiseaux. Crée en 1971, il fait partie du réseau des sites Ramsar traduisant l’importance de cette zone humide et en 1981, il a été classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
Le spectacle débute dès les étangs devant l’entrée du parc. La pâle lumière matinale révèle d’importants reposoirs de Dendrocygnes veufs. Ils sont sur le qui-vive et à la moindre alerte ce sont plusieurs milliers d’oiseaux qui prennent leur envol.
D’autres espèces profitent des ressources alimentaires de ces zones en eau. Des Barges à queue noire, et elles sont nombreuses ainsi que des Bécasseaux minutes arpentant les rivages. Nous sommes surpris de voir qu’ils sont peu farouches. L’intensité lumineuse augmente, nous arrivons sur le bon créneau pour la lumière. Dans une portion de roselière, se tiennent les Hérons crabiers et de belliqueuses Aigrettes des récifs. Sans cesse à se chamailler, elles tolèrent difficilement la présence d’un autre individu à proximité.
Un Vanneau éperonné monte la garde devant l’entrée du parc, nous le dépassons et pénétrons enfin dans l’enceinte.
L’accueil n’est pas encore ouvert mais en nous voyant arriver, un garde s’empresse d’ouvrir le local. 5000 FCFA par tête et 10 000 pour la voiture, soit un total de 20 000 Francs CFA (30 euros) pour une journée à deux dans le parc. C’est plutôt cher ! Les tarifs ont été multipliés par 2,5 au mois de mai 2015 et à titre de comparaison, l’entrée dans le parc d’Etosha en Namibie, c’est 10 euros pour deux et la voiture par jour. Dans le parc Kruger en Afrique du sud l’entrée revient dans les mêmes conditions à 30 euros par jour si l’on ne prend pas la wildcard (bien moins cher avec) … Ces grands parcs africains n’ont rien de comparable avec le Djoudj. Ici pas de grande faune, aucun projet, aucun suivi rien qui puisse expliquer de tels tarifs ! On a du mal à comprendre la politique gouvernementale car ces mesures vont être un frein supplémentaire au développement éco-touristique de ces zones reculées dans un contexte déjà peu réjouissant. Le tourisme est en berne dans le pays depuis plusieurs années suite à la crise en Europe, Ebola et maintenant les pressions islamistes dans les pays voisins. Si on ajoute le fait que ce soit, pour un touriste, un des pays africains aux tarifs les plus élevés …
Il est possible de visiter le parc avec sa propre voiture et de prendre un guide qui vous fera découvrir les merveilles qu’il recèle, de louer une calèche avec son cocher ou alors comme nous avons fait, de se débrouiller seul. Il n’y aucun plan fourni mais ce n’est pas bien grave, on aime bien se balader au gré des pistes et avoir ce sentiment de découverte, un peu comme si nous étions les premiers à venir explorer ces paysages. On se lance. On passe devant la station biologique (où l’on peut aussi être hébergé) et prenons le temps d’observer sur les zones en eau voisines, les Barges à queue noire, les Oedicnèmes du Sénégal, les Guêpiers nains et autres Combattants.
La piste suit à présent la digue puis à la première intersection, on prend à droite en prenant une digue secondaire. A droite des roselières, à gauche, de vastes étendues semi-désertiques parsemées de petites mares … on adore !
Nous sommes seuls et les milieux à prospecter sont vastes. Il y a de quoi y passer une semaine ici pour découvrir tous les recoins et les trésors cachés de ce parc. Des échasses et les combattants sont les principaux occupants de ces petites mares. Nous repérons de loin un mirador. C’est notre cap et nous parvenons au bord du marigot de Khar. Marigot, ce n’est pas un mot que j’emploie tous les jours. La dernière fois que j’ai du voir ce mot, c’est dans les écrits de Théodore Monod, Méharées ou l’Emeraude des Garamantes, je ne sais plus. En tout cas, on se sent bien en Afrique !
Dans les buissons bordant le point d’eau, des chants en sourdine s’élèvent. Ils sont familiers. Un petit temps est nécessaire au cerveau pour mettre les chants en face des noms des espèces. Fauvettes passerinettes. Elles sont omniprésentes. Ça chante de partout. On regarde les cartes de répartition qui confirment que l’espèce est bien présente à travers le Sénégal. La zone d’hivernage de cette fauvette forme une bande s’étirant d’est en ouest de l’Afrique sur environ 500 km de large. Elle semble dépendre d’un type d’habitat particulier, fuyant les zones totalement désertiques mais aussi les zones à végétation tropicale. Autre espèce paléarctique, une Pie-grièche à tête rousse vient se percher sur un buisson voisin. Quel plaisir de découvrir enfin l’autre univers de nos oiseaux. Pouvoir découvrir les milieux que colonisent ces espèces une fois qu’elles ont quitté l’Europe, savoir qu’elles chantent (pour les fauvettes et les pouillots) sur leurs lieux d’hivernage est très enrichissant. Une bande de Guêpiers de Perse nous survole puis c’est au tour de nuées d’Hirondelles de rivage de voltiger en tous sens. Nous grimpons sur l’observatoire pour découvrir ce marigot. Beaucoup de Flamants roses au loin et encore plus loin un gros groupe de Flamants nains. C’est par centaines qu’ils décollent à la moindre alerte offrant un magnifique spectacle haut en couleur. Le rose est bien présent sous ce beau soleil sénégalais !
Un Busard des roseaux, autre transfuge européen, survole le rivage et fait décoller un groupe d’Aigrettes garzettes.
Des cris devant nous, ce sont des Alcyons pies querelleurs, occupés à se battre pour les meilleurs perchoirs. De nombreuses Sarcelles d’été, quelques Ibis falcinelles, une Spatule blanche et un Balbuzard viennent terminer ce tableau de choix.
Nous reprenons la piste et roulons vers l’est. Une forme sombre attire notre attention à l’ombre d’un buisson à 50 m environ. Marche arrière lentement mais, se sentant découvert, un Loup doré (ou Chacal du sénégal, Canis anthus) se redresse et s’enfuit rapidement. Ce n’est qu’une fois en sécurité à plus de 150 m qu’il s’arrête et se retourne pour nous observer quelques instants. Il reprend sa marche, gravit la dune, jette un dernier regard en arrière et disparait. Il est intéressant de remarquer qu’il adopte la même stratégie que les Chacals à chabraque qui, au petit matin, s’endorment au pied d’un buisson pour s’y abriter durant la journée de la morsure du soleil.
Un deuxième mirador est en vue. Des Phacochères en balade, des oiseaux, mais assez loin. Ce sont principalement des canards (Dendrocygnes, souchets et pilets) mais il y a aussi des reposoirs de Spatules blanches et de Sternes Caspiennes. Plus de 100 oiseaux pour ces deux dernières espèces. Quant aux Avocettes, on en dénombre plus de 300. A l’approche du 3ème mirador, un groupe d’une 20aine de Singes Patas traversent la piste et, fidèles à leurs habitudes, s’éloignent très rapidement. Ici pas de Dendrocygnes mais de beaux rassemblements de Canards souchets et pilets tandis qu’un balbuzard sème la panique en les survolant.
Sur la piste menant au 4ème mirador, un couple de Moinelette à oreillons blancs, peu farouche, avance lentement devant notre voiture. Les deux adultes se nourrissent au pied des petites touffes d’herbes et sont rapidement rejoints par un jeune à peine volant. Les trois oiseaux finissent par s’envoler dégageant la piste pour que nous puissions avancer.
Sur notre droite, deux impressionnants oiseaux décollent des prairies à présent jaunies par le manque d’eau. Des grues et pas n’importe lesquelles, une nouvelle espèce pour nous, des Grues couronnées. Elles sont vraiment farouches car nous sommes à plus de 300m. Elles ne nous donnent aucune chance de les photographier. Les brumes de chaleur sont là et en plus elles disparaissent tout au fond sur l’horizon. Sur les étendues du grand lac, de belles concentrations de Sarcelles d’été, de Souchets et de Balbuzards (9 oiseaux). Côté nord, durant notre pique nique, deux Cigognes noires qui étaient restées dissimulées dans la végétation riveraine prennent leur envol, dessinent quelques orbes. C’est sans mal qu’elles prennent de la hauteur car en cette mi-journée, les thermiques sont bien présents. La léthargie nous gagne, et c’est en compagnie d’un couple de Gravelot pâtre que nous faisons une petite sieste à l’ombre de l’observatoire.
En début d’après midi, nous faisons demi-tour, croisons des Chevaliers stagnatiles ainsi qu’un Tantale ibis le long de la digue principale qui nous emmène vers l’embarcadère.
Un rapace fonce sur nous, nous hésitons sur son identification jusqu’à ce qu’il se perche sur le pylône juste devant nous. Pas de doute, c’est un Balbuzard pêcheur. Encore un migrateur à la recherche de cieux cléments !
Autre surprise dans le marigot, un énorme Varan du Nil déambule lentement à découvert avant de se réfugier dans la végétation.
Plus loin deux espèces cousines se partagent le même marais. Tournant la tête de droite à gauche, une Spatule blanche d’Europe accompagne une Spatule africaine.
Hier soir, nous avons réservé une sortie en pirogue sur un bras mort du fleuve Sénégal. C’est un peu le clou du spectacle pour tout visiteur du Parc du Djoudj. Vers 15h30, nous sommes sur place. Le guide est prêt mais pas nous. Il fait encore trop chaud et la balade devant durer 1h30 nous préférons attendre que la lumière soit moins dure. En attendant, nous profitons du ballet des Guifettes moustacs, surprenantes avec leur plumage d’hiver que nous n’avons que rarement l‘occasion d’observer. Deux Sternes caspiennes passent au dessus, quel contraste de taille avec l’espèce précédente !
Mais le spectacle ce sont les pélicans qui l’assurent. Deux groupes de plusieurs dizaines d’individus se partagent cette portion du bras mort.
Dans chaque groupe, les Pélicans nagent de concert puis dans un mouvement parfaitement synchronisé, plongent tout ou partie du corps formant de belles gerbes d’eau. Un à un ils remontent vers la surface, certains avec un poisson, d’autres sans. Le manège se reproduit plusieurs fois, les pélicans poursuivant les bancs de poisson depuis la surface sans qu’ils ne puissent les voir tellement l’eau est trouble. Comment font-ils ? y a-t-il des signaux qui nous échappent comme des petites bulles, des mouvements d’eau qui trahissent la présence des poissons à un endroit donné ?
16h, l’heure du départ. Nous sommes seuls à embarquer sur la petite pirogue. Le moteur est un peu récalcitrant au démarrage ce qui nous vaut de percuter des piliers en béton. Visiblement la pirogue en a connu d’autres. Le guide est sympa, il connait bien les oiseaux et c’est avec plaisir qu’il met à chaque fois la pirogue en position pour que nous puissions faire des photos. Nous passons devant les deux groupes de Pélicans et devant des reposoirs mixtes de Cormorans africains et de Cormorans à poitrine blanche. D’ailleurs, il y en a un qui couve. Quel décalage par rapport à la France !
Des Anhingas d’Afrique se sèchent à présent au doux soleil de cette fin de journée.
Un Pygargue vocifère adulte trône au sommet d’un arbre tandis que plus loin, c’est un immature qui nous regarde nous approcher. Lorsqu’il juge que nous sommes en deçà de sa distance de sécurité, il prend son envol. Le Djoudj constitue la limite nord de l’aire de répartition de cette espèce typiquement africaine qui profite ici, de l’abondance de vie qu’amène le fleuve Sénégal. Plus au nord, le milieu devient inhospitalier, il n’y a plus de grand fleuve, plus de marais, rien qu’un océan de sable et de pierres.
Sur les feuilles flottantes des nénuphars en fleurs, vagabondent de graciles Jacanas. Ils ne sont pas faciles à approcher mais quand on y parvient, le résultat est toujours sympa.
Par endroits, ce sont des tapis de fleurs bleues qui couvrent les baies tranquilles. Ces milieux sont favorables aux Hérons crabiers et à une toute petite espèce de canard au plumage très coloré, l’Anserelle naine. Pas de chance, deux prennent leur envol avant que nous n’ayons réussi à les détecter. Impossible de faire la moindre photo, juste le temps de les observer aux jumelles tellement elles sont rapides. Elles disparaissent derrière une roselière. Notre pirogue n’est pas assez rapide, nous n’essayons même pas de nous lancer à leur poursuite.
Les méandres s’enchaine lentement ce qui permet de profiter pleinement de cette balade. Beaucoup d’oiseaux dans des reposoirs qui avec l’heure avançant deviennent des dortoirs. S’il fallait comparer cette sortie avec celle faites l’été dernier sur le fleuve Okavango, nous pourrions dire que nous avons vu encore plus d’oiseaux ici … Sur la berge, de gros Varans profitent de la chaleur ainsi que d’autres gros reptiles … des Crocodiles.
Nous apercevrons deux beaux spécimens d’environ deux mètres de long. Nous mesurons pleinement la chance de pouvoir observer ces Crocodiles d’Afrique de l’Ouest (Crocodylus suchus). Longtemps considérés comme une sous espèce du Crocodile du Nil, ils sont pourtant bien distincts d’un point de vue génétique. Si par le passé la répartition de cette espèce se prolongeait vers le nord, ce n’est quasiment plus le cas aujourd’hui. Au Maroc, les derniers spécimens contactés l’ont été au début des années 1950. Aujourd’hui mises à part de rares populations reliques vivant dans quelques gueltas perdues au milieu du désert mauritanien ou tchadien, c’est ici, au Djoudj que se trouve la limite nord pour cette espèce. Il est curieux de se dire que des crocodiles vivent en plein désert, loin de tout grand fleuve ou toute zone de marais. Comment ont-ils pu se retrouver là ? Il faut remonter dans le temps, il y a 10 000 ans pour trouver l’origine. La Sahara était à l’époque une région humide avec des marais propices pour les grands reptiles. Lorsque le climat a changé, que les pluies sont devenues moins abondantes, le désert à pris le dessus piégeant les crocodiles dans les dernieres oasis hospitaliers. Un programme de réintroduction devrait être entrepris au Maroc, dans le Bas-Drâa où l’on trouve encore des milieux favorables pour l’espèce.*
La balade atteint son point ultime avec la colonie de Pélicans Blancs. De gros jeunes au plumage noir se tiennent au milieu des adultes. Selon notre guide, ils seraient 4500 couples sur cet ilot … Nous restons à distance, les observons quelques instants puis les laissons tranquilles.
Sur le retour, nous croisons un Balbuzard pêcheur profitant des dernières belles lumières ainsi qu’un Pygargue vocifère.
La journée a été bien remplie, et c’est avec plaisir que nous retrouvons notre campement. Nous effectuons un dernier arrêt pour photographier une Barge à queue noire ainsi qu’un Chevalier aboyeur alors que la lumière devient limite.
Nous sommes surpris par de grosses chauves-souris que nous prenons quelques instants pour des Engoulevents. Elles chassent sur le petit plan d’eau voisin durant 5 minutes avant de disparaître dans la nuit. Nous clôturons notre journée par un bon repas, un couscous sénégalais !
[wc_fa icon=”photo” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Toutes nos photos du Sénégal
[wc_fa icon=”arrow-circle-right” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Espèces d’oiseaux observées sur la journée :
Dendrocygne veuf | White-faced Whistling-Duck | Dendrocygna viduata | 10000 |
Oie armée de Gambie | Spur-winged Goose | Plectropterus gambensis | 1 |
Anserelle naine | African Pygmy-Goose | Nettapus auritus | 2 |
Canard souchet | Northern Shoveler | Anas clypeata | 4000 |
Canard pilet | Northern Pintail | Anas acuta | 15000 |
Sarcelle d’été | Garganey | Anas querquedula | 700 |
Grèbe castagneux | Little Grebe | Tachybaptus ruficollis | 15 |
Grèbe à cou noir | Eared Grebe | Podiceps nigricollis | 5 |
Flamant rose | Greater Flamingo | Phoenicopterus roseus | 1000 |
Flamant nain | Chilean Flamingo | Phoenicopterus chilensis | 600 |
Cigogne noire | Black Stork | Ciconia nigra | 13 |
Tantale ibis | Yellow-billed Stork | Mycteria ibis | 7 |
Cormoran à poitrine blanche | Great Cormorant (White-breasted) | Phalacrocorax carbo lucidus | 600 |
Cormoran africain (des roseaux) | Long-tailed Cormorant | Phalacrocorax africanus | 30 |
Anhinga d’Afrique | African Darter | Anhinga rufa | 10 |
Pélican blanc | Great White Pelican | Pelecanus onocrotalus | X |
Héron cendré | Gray Heron | Ardea cinerea | 15 |
Héron pourpré | Purple Heron | Ardea purpurea | 5 |
Grande Aigrette | Great Egret | Ardea alba | 15 |
Aigrette garzette | Little Egret | Egretta garzetta | 4 |
Aigrette ardoisée | Black Heron | Egretta ardesiaca | 1 |
Crabier chevelu | Squacco Heron | Ardeola ralloides | 15 |
Bihoreau gris | Black-crowned Night-Heron | Nycticorax nycticorax | 2 |
Ibis falcinelle | Glossy Ibis | Plegadis falcinellus | 30 |
Ibis sacré | Sacred Ibis | Threskiornis aethiopicus | 1 |
Spatule blanche | Eurasian Spoonbill | Platalea leucorodia | 134 |
Spatule africaine | African Spoonbill | Platalea alba | 1 |
Balbuzard pêcheur | Osprey | Pandion haliaetus | 13 |
Busard des roseaux | Eurasian Marsh-Harrier | Circus aeruginosus | 10 |
Milan à bec jaune | Milvus migrans parasitus | X | |
Pygargue vocifère | African Fish-Eagle | Haliaeetus vocifer | 4 |
râle à bec jaune | Black Crake | Amaurornis flavirostra | 10 |
Gallinule poule d’eau | Eurasian Moorhen | Gallinula chloropus | 10 |
Grue couronnée | Black Crowned-Crane | Balearica pavonina | 2 |
Oedicnème du Sénégal | Senegal Thick-knee | Burhinus senegalensis | 5 |
Echasse blanche | Black-winged Stilt | Himantopus himantopus | 300 |
Avocette élégante | Pied Avocet | Recurvirostra avosetta | 30 |
Vanneau éperonné | Spur-winged Lapwing | Vanellus spinosus | 100 |
Gravelot pâtre | Kittlitz’s Plover | Charadrius pecuarius | 5 |
Gravelot à collier interrompu | Kentish Plover | Charadrius alexandrinus | 1 |
Grand Gravelot | Common Ringed Plover | Charadrius hiaticula | 12 |
Petit gravelot | Little Ringed Plover | Charadrius dubius | 3 |
Jacana à poitrine dorée | African Jacana | Actophilornis africanus | 40 |
Chevalier guignette | Common Sandpiper | Actitis hypoleucos | 5 |
Chevalier culblanc | Green Sandpiper | Tringa ochropus | 2 |
Chevalier arlequin | Spotted Redshank | Tringa erythropus | 1 |
Chevalier aboyeur | Common Greenshank | Tringa nebularia | 3 |
Chevalier stagnatile | Marsh Sandpiper | Tringa stagnatilis | 4 |
Chevalier sylvain | Wood Sandpiper | Tringa glareola | 15 |
Courlis cendré | Eurasian Curlew | Numenius arquata | 1 |
Barge à queue noire | Black-tailed Godwit | Limosa limosa | 100 |
Combattant varié | Ruff | Philomachus pugnax | 150 |
Bécasseau variable | Dunlin | Calidris alpina | 40 |
Bécasseau minute | Little Stint | Calidris minuta | 40 |
Bécassine des marais | Common Snipe | Gallinago gallinago | 5 |
Glaréole à collier | Collared Pratincole | Glareola pratincola | 60 |
Goéland railleur | Slender-billed Gull | Chroicocephalus genei | 1 |
Mouette rieuse | Black-headed Gull | Chroicocephalus ridibundus | 1 |
Sterne hansel | Gull-billed Tern | Gelochelidon nilotica | 20 |
Sterne caspienne | Caspian Tern | Hydroprogne caspia | 140 |
Guifette moustac | Whiskered Tern | Chlidonias hybrida | 20 |
Tourterelle rieuse | African Collared-Dove | Streptopelia roseogrisea | 30 |
Tourtelette masquée | Namaqua Dove | Oena capensis | 20 |
Engoulevent à longue queue | Long-tailed Nightjar | Caprimulgus climacurus | 2 |
Coliou huppé | Blue-naped Mousebird | Urocolius macrourus | 4 |
Martin-pêcheur huppé | Malachite Kingfisher | Corythornis cristatus | 2 |
Alcyon pie | Pied Kingfisher | Ceryle rudis | 6 |
Guêpier de Perse | Blue-cheeked Bee-eater | Merops persicus | 50 |
Faucon crécerellette | Lesser Kestrel | Falco naumanni | 1 |
Pie-grièche méridionale | Southern Grey Shrike | Lanius meridionalis | 1 elegans |
Pie-grièche à tête rousse | Woodchat Shrike | Lanius senator | 1f |
Moinelette à oreillons blancs | Chestnut-backed Sparrow-Lark | Eremopterix leucotis | 1M,1f,1j |
Cochevis huppé | Crested Lark | Galerida cristata | X |
Hirondelle de rivage | Sand Martin | Riparia riparia | 200 |
Bulbul des jardins | Common Bulbul | Pycnonotus barbatus | 1 |
Pouillot véloce | Common Chiffchaff | Phylloscopus collybita | 4 |
Phragmite des joncs | Sedge Warbler | Acrocephalus schoenobaenus | 3 |
Cisticole roussâtre | Winding Cisticola | Cisticola galactotes | 2 |
Fauvette à tête noire | Blackcap | Sylvia atricapilla | 1m |
Fauvette passerinnette | Subalpine Warbler | Sylvia cantillans | 20 |
Tarier des prés | Whinchat | Saxicola rubetra | 1 |
Traquet motteux | Northern Wheatear | Oenanthe oenanthe | 2 |
Bergeronnette printanière | Western Yellow Wagtail | Motacilla flava | 350 |
Bergeronnette grise | White Wagtail | Motacilla alba | 10 |
Travailleur à bec rouge | Red-billed Quelea | Quelea quelea | 10 |
Astrild cendré | Black-rumped Waxbill | Estrilda troglodytes | 6 |
4 Commentaires
VIGO Gérard
Bonjour,
J’essaie d’organiser un séjour au Sénégal et je viens de parcourir votre site avec intérêt, merci.
Pour info, vous avez photographié une Libelludidae (Libellule, Djoudj) qui est l’espèce suivante :
Brachythemis leucostica
Bien cordialement,
Gérard
Sophie
Merci beaucoup pour la précision !
Alison
Bonjour,
vos photos sont magnifiques !!
J’ai prévu bientôt d’aller faire un séjour naturaliste au Sénégal et le PN du Djoudj est sur ma toplist. Je me demandais notamment, comme je voyage seule, si ce n’était pas trop dangereux, vu la proximité avec la Mauritanie et le “climat” ambiant mondial.. Qu’en pensez-vous ?
Et dernière question : y a t’il un endroit où dormir pas cher juste à côté du parc ?
Merci !!
HUYGHE
Très déçue par la visite du Parc, le guide facturé, ne nous a pas accompagné sur la pirogue, nous n’avons donc eu aucune explication sur les lieux, les oiseaux rencontrés et autres espèces animalières, celles ci furent d’ailleurs beaucoup moins importantes qu’annoncées. Une visite honéreuse et décevante.