11 juin 2018 Sydney
Je quitte de bonne heure mon logement près du parc national royal. Passage à l’aéroport pour récupérer Audrey, une amie de longue date, qui sera ma coéquipière pour ce voyage. Arrêt rapide dans notre airbnb du jour, pas très loin du centre-ville, histoire de poser les affaires et nous voilà reparties. Nous prenons le bus qui nous emmène au centre touristique, terminus de la ligne. Nous arrivons à l’heure du repas que nous prenons sur les quais devant la place de l’opéra sous les regards intéressés des loriquets.
Le jardin botanique est à 2 pas d’ici, d’accès libre, il est idéal pour une balade digestive. C’est sur le site où avait été implantée la toute première ferme australienne en 1788 qu’ont été créés les jardins botaniques royaux de Sydney en 1816 par le Gouverneur Macquarie. L’année suivante, est nommé le premier botaniste colonial, Charles Fraser. Les jardins botaniques ont joué un rôle important dans la vie scientifique australienne et ont permis de développer l’étude, la collecte et l’acclimatation des plantes.
La balade est aussi sympa pour l’observation de quelques espèces communes d’oiseaux. Mais pour moi, grande débutante dans l’option « oiseaux d’Australie », cette petite virée s’avère très pédagogique et permet d’observer les classiques dans de bonnes conditions. En introduction, petit groupe de cormorans noirs dans le port, ça coche 😉
Première partie : les passereaux. Je commence avec la famille des cracticidae avec le cassican flûteur (Australasian Magpie) et le grand réveilleur (Pied Currawong).
Un méliphage bruyant (noisy minner) se balade tranquillement sur les pelouses à seulement à moins d’un mètre, il s’agit d’une espèce endémique de la côte Est australienne. Généralement grégaire, celui-ci devait faire bande à part !
Voici la gralline pie (Magpie lark) appelée également peewee, peewit ou encore mudlark que l’on rencontre dans d’autres régions de l’Océanie comme le Timor et le sud de la Nouvelle-Guinée.
Transition : Différents points d’eau sont aménagés dans le jardin, accueillant plusieurs espèces d’oiseaux inféodés aux zones humides, qu’il s’agisse des anatidés, représentés presque exclusivement par le canard à sourcils, des rallidés comme la talève sultane et la gallinule sombre (Dusky Moorhen)
2ème partie : révisons les cormorans ! Un arbre accueille une micro-colonie de cormorans d’espèces différentes.
La principale présente : le cormoran noir déjà présenté dans l’introduction, mais également le cormoran pie, ainsi qu’un Anhinga d’Australie, ça coche encore !
3ème partie : Retour dans la ville. Pour terminer la journée, virée au milieu des hautes tours dorées de la city. Forêt de béton où le vent s’engouffre comme dans les vallées les plus encaissées où jamais le soleil n’atteint le fond.
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Au milieu de cette ville cage, je décèle quelques éléments évoquant un au-delà, morceaux de nature artificielle, signes d’un idéal à chercher ailleurs, ombres au fond de la caverne.
En ce jour férié, les boutiques sont fermées. Seuls les touristes déambulent en attendant que vienne la nuit. Au coucher du soleil, la ville va s’illuminer.
Conclusion : Les Vivid. Par chance, nous sommes arrivées en plein festival des lumières ! La nuit venue, la ville s’anime et s’embrase, l’opéra s’anime sous des décorations mouvantes.
Il n’y a plus qu’à flâner dans Sydney transformée en poème.