J’ai encore bien fait rire mes collègues de boulot mardi matin quand, au retour du wek-end prolongé, ils m’ont demandé ce que j’avais fait. J’ai répondu sur un ton tout à fait naturel “et bien j’ai twitché la pispolette”. Et me voilà expliquant qu’un “twitch” est le fait de se déplacer sur un site où un oiseau, rare le plus généralement, a été signalé, le “cocher” et repartir. Drôle de sport m’ont-ils répondu. Quant à la pispolette ? Il s’agit d’une alouette dont la présence en France est vraiment exceptionnelle.
Voici un petit article suite à un commentaire laissé sur une photo. Quels sont donc les critères pour reconnaître une Bergeronnette printanière dite “méridionale” ? Ce terme qui désigne en effet les hybrides entre deux sous-espèces : la cinereocapilla présente en Italie et l’iberiae. C’est donc l’occasion de réviser ces sous-espèces de bergeronnettes.
15 avril 2017. Suite des vacances, toujours le long de la côte méditerranéenne, mais cette fois-ci en Occitanie, dans le département des Pyrénées orientales. Au pied des Pyrénées, au bord de la mer, les passereaux sont nombreux à faire halte ici avant de poursuivre leur voyage. C’est le cas notamment des friches mais également du stade de Barcarès où sont signalés de nombreuses Bergeronnettes printanières ainsi que des Pipits à gorge rousse. C’est ici que nous ferons notre première halte sous un ciel un peu gris.
13 avril 2017
Après avoir passé 2 jours sur Port-Cros, direction l’île de Porquerolles, particulièrement intéressante au printemps pour l’observation des oiseaux migrateurs. Mais le faible nombre de passereaux les jours précédents sur les salins d’Hyères et Port-Cros n’est pas de bon augure ! Je tente malgré tout ma chance et embarque avec la première navette depuis la Tour fondue alors que le soleil se lève à peine. La journée s’annonce belle !
11 et 12 avril 2017.
Après les Salins d’Hyères, continuons notre virée le long de la côte méditerranéenne et direction le Parc National de Port-Cros dans le Var et plus précisément l’îlot Bagaud, classé en réserve intégrale. Il est en effet strictement interdit d’y débarquer, à l’exception des personnes autorisées à y mener des suivis. Véritable laboratoire, cette réserve a en effet fait l’objet d’un programme de restauration écologique axé sur l’arrachage de la griffe de sorcière et l’extermination du Rat noir. Des études sont menées pour mieux connaître la capacité des espèces indigènes à recoloniser le milieu. C’est dans ce cadre que je gagne donc le cœur du Parc National, pour le suivi de l’avifaune nicheuse sur Bagaud.