La famille des Phaethontidae ne compte dans le monde que 3 espèces de phaéton appelé également “paille-en-queue”. Ce sont de grands oiseaux pélagiques, élégants avec leur long prolongement caudal qui permet de doubler la taille de l’oiseau. Ils passent l’essentiel de leur vie à voler au dessus des océans qu’ils soient Pacifique, Atlantique ou Indien : Le Phaéton à bec…
11 août 2016 : départ du petit village de pêcheurs de Pointe Diamble en début de matinée pour l’île aux Cocos, située au nord-ouest de l’immense lagon de Rodrigues. La traversée se fait à la voile, aidée du moteur si besoin, sur une embarcation traditionnelle. Nous filons sur les eaux turquoise peu profondes où affleurent régulièrement les coraux. Nous avions organisé notre sortie avec Marie-Paule Sakoury, gérante de la structure Eco-ballade. Leur démarche est adaptée à la démarche naturaliste telle que la nôtre et respectueuse de l’environnement, l’ambiance est agréable, que demander de plus 😉 ? Petit à petit, nous nous rapprochons des îlots coralliens de l’île aux Sables et l’île aux Cocos et commençons enfin à apercevoir des oiseaux qui étaient absents durant la traversée. C’est parti pour une journée au milieu des oiseaux marins !
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Ile aux Cocos au premier plan et plus loin l’île aux Sables vues du cielL’île de Rodrigues et une barque traditionnelle
A seulement 1 km de la côte de Mahébourg, l’île aux Aigrettes, inhabitée, constitue une superbe réserve naturelle de 26 ha gérés par la Mauritian Wildlife foundation. L’accès y est réglementé mais des visites guidées y sont organisées. J’ai eu la chance de passer la journée sur l’île, accompagnée d’une guide spécialisée sur le projet de sauvegarde du Pigeon rose et qui m’a fait découvrir les secrets de cette île, véritable laboratoire pour la conservation de la biodiversité.
Mercredi 19 juillet. Nous testons une dernière fois, au petit matin la piste au bison, mais toujours rien, seul un cerf daignera traverser la piste, mais la lumière était encore trop faible pour faire des images. Nous aurons bien profité de Bialowieza, il est temps pour nous de lever le camp et de gagner de nouveaux horizons. Direction le nord…
Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza
Le passereau le plus rare d’Europe
Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.
Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.
Une espèce exigeante
Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.
Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.
Une journée à la recherche du phragmite
Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.
Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza
Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza
Le passereau le plus rare d’Europe
Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.
Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.
Une espèce exigeante
Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.
Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.
Une journée à la recherche du phragmite
Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.
Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza