13 avril. Nous entamons notre dernier jour de ce voyage en Espagne qui nous aura conduit jusque sur les rives du Guadalquivir. Nous sommes arrivés tard dans la nuit aux Aiguamolls et dès le petit matin, nous voilà partis sur les chemins de Villaüt.
12 avril. Le soleil a du mal à se lever ce matin et une épaisse brume recouvre le paysage. Nous commençons notre exploration du Delta de l’Ebre par l’observatoire de Riet Vel géré par la SEO, l’équivalent espagnol de la LPO. Les Talèves sultanes sont toujours très nombreuses ici. Nous en dénombrons une quarantaine. Certaines parcourent les champs à sec à la recherche de nourriture.
Lundi 28 mars. Pour ce dernier jour, nous commençons notre tournée matinale vers les étangs de Vilaut. L’ambiance est particulièrement calme. Quelques Martinets noirs sillonnent le ciel, tandis que les Busards des roseaux prennent la direction des Albères. Au loin, dans les roselières, s’élève le chant d’une Locustelle tachetée, migratrice tout fraichement arrivée. Une Ophrys tendridinifera, visiblement une localité historique…
Dimanche 27 mars. Le temps s’est mis au gris. Un vent du nord assez violent souffle sur le Cap de Creus. Ces conditions n’arrangent pas les migrateurs ! Nous bravons les rafales et nous nous postons à la pointe du cap, les jumelles tournées vers la mer. Un premier migrateur fait rapidement son apparition. C’est une Huppe fasciée qui semble lutter pour remonter à contre-courant. Malheureusement pour elle, nous ne sommes pas les seuls à l’avoir repérée : 2 Goélands leucophées n’ont de cesse de la harceler, promesse d’un repas facile ! Contrainte de changer de direction, elle finit par les semer. Mais elle n’est pas arrivée au bout de ses peines … un Faucon pèlerin immature fond sur elle à toute vitesse, la rate et revient vers les falaises. Elle aura eu chaud mais nous la perdons de vue. A-t-elle encore assez de force pour rejoindre la côte pourtant si proche ?
Comme presque chaque année, nous profitons du week-end prolongé de Pâques pour nous rendre aux Aiguamolls, réserve naturelle catalane propice à l’observation des oiseaux migrateurs.
Samedi 26 mars. Il est encore tôt en saison et, au petit matin, le froid encore vif. L’hiver a été assez sec et les prairies accueillant d’habitude de nombreux limicoles sont moins attractives. Tandis que le soleil se lève et réchauffe l’atmosphère, les oiseaux s’activent. Ici un Rouge-gorge, là une Fauvette à tête noire.