Samedi 16 mars
Malgré le coup de froid qui s’est abattu sur la France les jours précédents, l’arrivée des migrateurs continue.
Si le début de la balade le long du Roubaud à Hyères semble assez calme, une hirondelle par-ci, une poule d’eau par-là, au bout de quelques centaines de mètres l’activité se fait plus intense. Trois Bécassines des marais, un Chevalier culblanc, un Busard des roseaux puis des dizaines d’hirondelles survolent la zone humide. Hirondelles rustiques, Hirondelles de fenêtres, de rivage, de rochers et, cerise sur le gâteau, 2 Hirondelles rousselines qui virevoltent à la poursuite des petits insectes. Parfois, elles passent assez près pour être photographiées.
Nous assistons à un petit défilé de rapaces : Faucons crécerelles, Epervier d’Europe, Buses variables, Busards des roseaux … Le couple local de busards est actif et marque son territoire en effectuant de nombreux festons au-dessus de la Base aéronavale.
Plus loin, dans les prairies humides, un discret Combattant varié profite des ressources du site pour se réapprovisionner tandis que, haut dans le ciel, deux Courlis cendrés poursuivent leur migration. Tous ont encore de nombreux kms à parcourir. Ce n’est pas le cas du loquace Coucou geai, qui, perché du haut de son arbre marque son territoire. Au loin, un autre cri de Coucou geai l’incite à décoller et à partir à sa rencontre. Arrivés d’Afrique ils entament rapidement leurs parades avant de parasiter les nids de pie.
Bien plus discrète, une Pie-grièche à tête rousse, perchée dans un buisson, recharge elles-aussi ses batteries. Sa migration n’est pas terminée …
Comme si vous y étiez : les cris du Coucou geai ! (notre première expérimentation d’enregistrement !! ;o)