Mardi 11 juin
Réveil à Lancelin enfin sous le soleil, enfin ! Cette nuit la tempête a fait rage. Dans la salle commune, je prends le temps de discuter avec le gars de l’accueil de l’auberge de jeunesse. Les vagues ont bien attaqué la plage qui ne cesse de reculer. Même si ce n’est pas la bonne période, de telles intempéries sont rares. C’est l’été qu’il faut venir, pour le surf ! A cette époque la petite ville est bien plus animée ! Il est vrai que ce matin nous ne sommes pas nombreux à prendre notre petit déjeuner dans la salle commune : seuls un groupe de 3 jeunes Japonais, Audrey et moi. Et les requins ? Pas de quoi s’inquiéter, ils ont assez à manger me répond-on, il n’y a pas d’attaque ici. Quoiqu’il en soit, étant donné les températures, nous ne prendrons pas grand risque aujourd’hui, un peu trop froid pour la baignade ! Direction les grandes dunes blanches où nous faisons un petit tour avant que les touristes n’arrivent.
Nous reprenons la route et longeons l’océan au milieu des dunes mouvantes et du bush. Arrêt pique-nique en surplomb de l’océan. Les méliphages chanteurs sont nombreux à se poster au sommet des buissons tandis que les rhipidures hochequeues se baladent en bordure de la route. Un crécerelle d’Australie survole le paysage.
Nous poussons jusqu’au désert des Pinacles.
[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
Un panneau appelle à faire attention aux émeus.
On ne l’avait pas encore celui-là ! Aujourd’hui le parcours pour les voiture est fermé et c’est tant mieux et nous ferons la balade pédestre au milieu de ces formations calcaires originales. Ce désert tire son origine de coquillages décomposés en sable poussé à l’intérieur des terres par les vents. La plupart des touristes restent à l’entrée du site et nous nous en éloignons vite. Etrangement peu de monde sur le reste du parcours, les averses auraient-ils été découragés par les averses ?
Petite pause photo avec un couple de cacatoès rosalbin très coopératif.
Nous avons également la chance de croiser un émeu, ça coche !
Nous reprenons la route toujours vers le nord. Les paysages changent et le bush laisse place à des terres agricoles où bondissent de temps à autre des wallaroo. Ce soir nous avons droit à un superbe coucher de soleil version road trip.
Nous poursuivons de nuit cette fois-ci jusqu’à Geraldton, ville moyenne où nous faisons quelques courses et mangeons le traditionnel hamburger au hungry jack’s de la zone industrielle. Ce n’est que tard que nous arrivons à Kalbarri.