Les premières neiges ont recouvert les sommets des Alpes et les arbres ont revêtu leur livrée automnale. La forêt s’est illuminée. Les cols sont encore ouverts mais pour peu de temps ! Direction le Col de la Bonette et la route la plus haute d’Europe à la découverte de la faune des hauteurs.
Samedi 1er août Plus de 100 km d’une piste assez roulante nous attendent. Les paysages qui défilent sont de plus en plus arides et désolés. Quelques rares oiseaux s’y hasardent. Après deux heures de route, nous arrivons au nord de Swakopmund. Nous bifurquons vers la droite et suivons la route du sel (pas celle de l’Almanare à Hyères ;o). De nombreux accès permettent de se rapprocher de l’océan. Nous prenons l’un deux et après deux cents mètres, nous surplombons l’océan. Nous prenons le temps de pique-niquer non sans se couvrir avec une petite couche. L’air marin est frais et une forme de nébulosité limite l’échauffement par le soleil. Malgré plus d’une heure à scruter l’océan, celui-ci est vide. Pas d’oiseaux et pas le moindre souffle de cétacé. Sur la plage en contrebas, de rares gravelots courent sur la grève en suivant le mouvement des rouleaux venant s’échouer. A la recherche du moindre petit animalcule, ils sont contraints de slalomer entre les longs cordons d’écume verte qui envahissent la plage. Encore une fois, cela ne donne pas envie de mettre un pied dans l’eau ! La route nous mène à présent vers Cape Cross. Pendant quelques années, cette avancée rocheuse a été le point le plus austral connu des occidentaux.
Dimanche 4 octobre 2015. Après les violents orages qui se sont abattus la veille sur l’ensemble de la région, nous décidons de passer la journée en Camargue, espérant que les oiseaux bloqués reprennent leur voyage vers leurs quartiers d’hiver. Nous arrivons au petit matin sur les baisses alors qu’un épais brouillard recouvre le paysage. l’ambiance est particulièrement reposante, trop même ! Les seuls passereaux observés le long de la route se résument à deux Fauvettes à tête noire, 1 Pipit rousseline, 1 Rougegorge, bref, rien à voir avec l’affluence de Pouillots à grands sourcils dans le Nord de l’Europe !
Samedi 01 août
Nuit au calme dans le camping. Nous jetons un coup d’œil au point d’eau qui est bien tranquille! Pas le moindre oiseau ne vient s’y abreuver aux premières lueurs du jour. Le temps de démonter la tente, de ranger la voiture et enfin nos premiers oiseaux apparaissent. Des petits groupes de Bulbuls passent en vol et des Martinets des palmes virevoltent au dessus des quelques palmiers. Passage à l’accueil pour régler la note (85 dollars par pers) puis nous quittons le camping alors que le groupe d’ornithologues de la veille se balade devant l’entrée. Nous traversons la petite ville d’Uis et sommes surpris de voir qu’il y a un hôtel, un restaurant et même une superette. A la sortie de la ville, nous obliquons vers la droite et empruntons la piste qui mène vers le Brandberg.
Vous ne regarderez plus Marseille de la même manière ! L’Atlas des Oiseaux nicheurs de Marseille vient de paraître chez delachaux et niestlé. Cet ouvrage, rédigé sous la direction d’Eric Barthélemy par l’association La Chevêche, est l’aboutissement de 3 années d’observation. Au final, 269 espèces d’oiseaux ont pu être recensées, dont 89 nicheuses qui sont présentées dans des monographies illustrées…