Author page: Sophie

Du Naukluft à Sesriem

Mardi 28 juillet

Le site de camping du parc de Naukluft est situé au bord d’une gorge où coule un étroit ruisseau. L’aménagement est récent et ce sont principalement des randonneurs qui viennent ici. Trois parcours de randonnée de durée variable sont possibles, de quelques heures à plusieurs jours. Après avoir plié la tente et pris un café, nous nous engageons sur un trek de plus de 17 km. Mais la découverte des paysages et surtout la présence de quelques espèces d’oiseaux sympathiques nous limiterons à 1,5 km.

Naukluft
Naukluft

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Sur les pistes du Namib-Naukluft

Lundi 27 juillet Lever à 6h10. Le soleil, encore derrière l’horizon, illumine déjà le ciel depuis plus d’une heure. D’abord une lumière orange foncée puis une teinte de plus en plus pâle avant qu’il n’apparaisse enfin. Pas un oiseau ne chante autour de nous. Nous prenons donc la piste. Dans les maigres arbres longeant le lit d’une rivière asséchée, deux…

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Les environs de Windhoek

Direction l’Afrique australe ! De nouveau cet été, c’est l’Afrique qui l’a emporté. Après l’Afrique du sud l’an dernier, nous filons vers la Namibie. Après un long vol, nous atterrissons sur le petit aéroport de Windhoek. Lorsque l’on pose le pied sur le tarmac, nous sommes surpris. Il fait diablement froid ! Les gens de l’aéroport portent tous des vestes et…

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Retour en Camargue

Nous voilà de retour sur nos terres camarguaises. C’est la fin de l’été, période où les oiseaux venus du Nord stationnent sur le littoral provençal avant d’entamer leur voyage vers l’Afrique. Le petit tour le long des baisses pour chercher dans les groupes de limicoles est devenu une véritable tradition ! Les premières sternes partent en mer avant même que les premiers rayons de soleil n’illuminent l’horizon, mais d’autres préfèrent rester rassemblées sur les langues de sable.

Jeune Sterne naine et adulte (Baisses, route de Piémanson)
Jeune Sterne naine et adulte (Baisses, route de Piémanson)

Il s’agit majoritairement de Sternes pierregarins et de Guifettes noires. Parmi elles, des Bécasseaux variables facilement repérables aux traces noires sur le ventre. De temps en temps, le groupe s’envole pour se reposer un peu plus loin.

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La vallée de Pasvik

Vendredi 17 juillet : Après avoir observé l’Eider de Steller à Nesseby, nous continuons la route. A quatre kilomètres d’ici, une autre coche est toujours possible. Elle nous a échappé à l’aller mais les données sur les sites internet signalent toujours la présence de la Macreuse à ailes blanches. Originaire de Sibérie, cette espèce n’est que très rarement observée en Europe. C’est une occasion qui ne se présente pas souvent, nous décidons de partir à sa recherche. C’est marée basse sur le Varanger et depuis la route on repère un groupe de Macreuses, mais pas de chance, il est sur le rivage opposé. Nous partons donc à pieds à travers le fjord et avançons dans sa direction jusqu’à ce que l’eau nous empêche de passer. Les oiseaux sont malgré tout encore bien loin et repérer l’oiseau au milieu des autres macreuses en train de s’activer à plonger n’est pas chose aisée. Pour ne rien arranger, la pluie se met à tomber et un petit vent froid se lève … les joies de l’arctique ! Nous passons plus de deux heures à rechercher le mâle de Macreuse à ailes blanches, scrutant chaque oiseau du groupe, pensant par moment l’avoir trouvé mais sans véritable conviction. Nous n’arrivons pas à trouver de nets critères discriminants par rapport aux mâles de Macreuses brunes présents. Nous devons bien constater que nous ne la cocherons pas cette fois ci ! Nous apprendrons dans l’après midi que ce n’était pas un mâle qu’il fallait rechercher mais une femelle … Nous avons bien vu qu’il y avait une femelle qui dénotait au milieu des autres mais notre attention était seulement fixée sur les mâles … bref nous n’avons pas été bon ce coup-ci !

Nous reprenons notre route direction la Russie. Pique nique dans les affûts de la réserve de Varangerbotn après avoir acheté quelques hamburgers à la station essence. A peine le village dépassé, que déjà nous devons nous arrêter. Sur le fil électrique qui traverse la route, une Chouette épervière se tient perchée. Elle observe la circulation des voitures et ne semble pas du tout gêné par notre stationnement à proximité. Nous faisons quelques photos mais comme il n’y a pas de lumière et que le support n’est pas des plus beaux, nous la laissons là et continuons d’avancer.

Chouette épervière (Varangerbotn)
Chouette épervière (Varangerbotn)

Les paysages sont jolis, la route belle mais la fatigue se fait sentir. Arrêt sur une aire de repos pour faire une bonne sieste. 1 heure plus tard, requinqué, nous avalons les derniers kilomètres qui nous séparent de Neiden et de sa chapelle. C’est ici que se trouvent les populations les plus occidentales du Pouillot boréal. Ces dernières semaines, 3 chanteurs ont été contactés dans le petit bois le long du cimetière. Nous arrivons semble-il au mauvais moment, il est 15h et l’ornitho norvégien du coin vient de passer une heure à les rechercher sans pouvoir y mettre un œil dessus. Mais sympa, il nous oriente vers un autre spot du côté de Pasvik, à quelques 80 km d’ici.

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