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Donana

Nous partons de bonne heure pour partir explorer la rive est du Guadalquivir et le parc de Donana.

Le parc de Donana est l’un des parcs les plus réputés d’Espagne. Il doit cette renomée en partie à la présence du Lynx pardelle, espèce mythique de la péninsule ibérique. D’un point de vue ornitho, le parc vaut également le détour, aussi bien en période hivernale que de nidification. Le site abrite, à titre d’exemple, l’une des plus importantes colonies d’Ibis falcinelle. Les herpétos ne s’y ennuient pas non plus, le caméléon fréquentant les pinèdes du delta du Guadalquivir.

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Nous commençons par les Salins de Bonanza toujours en activité. Nous revoilà en terrain connu : flamants, avocettes, échasses, railleurs … on se croirait dans les salins d’Hyères ! Quelques touches d’exotisme : la Sterne hansel et 1 Goéland d’Audouin. Autre différence : le Tadorne de Belon n’est pas nicheur sur le site et nous n’en n’avons pas vu un seul.

Flamants roses, salins de Bonanza, Donana
Flamants roses, salins de Bonanza, Donana
Flamants roses, salins de Bonanza, Donana
Flamants roses, salins de Bonanza, Donana

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Parc naturel del estrecho

Nous arrivons en début d’après-midi à Tarifa. Le départ pour les orques est prévu pour 13h30. Il règne une certaine excitation. Les verrons-nous ???
Ce stresse ne retombera qu’une fois le premier aileron aperçu ! La sortie dure 3h et il faut 40 mn de navigation à bonne allure pour rejoindre la zone d’observation des orques : la «bajas », zone de hauts-fonds où marocains et espagnols se livrent à la pêche au thon. Une fois ferrés, ils deviennent une proie facile pour les orques au grand désespoir des pêcheurs !
Nous ferons également la sortie du lendemain. 

Orque (35)
Orque, Détroit de Gibraltar

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La Vallée des Merveilles et ses secrets

Depuis le petit village de Castérino, sur la route du col de Tende, il est possible d’effectuer une boucle en deux jours permettant de découvrir les richesses de la Vallée des Merveilles : sa faune, sa flore et enfin ses gravures ruspestres. Chamois, marmottes et bouquetins sont en effet facilement observables dans cette région protégée du Parc National du Mercantour.…

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La Plaine de l’Ararat

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28 juillet

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Si l’Arménie est montagne, certains espaces échappent, d’une certaine façon, à la règle. Ce n’est que progressivement que le touriste pourra prendre de la hauteur. Erevan et ses environs se trouvent en plaine, mais une plaine marquée de l’ombre de la montagne : la plaine de l’Ararat. Le Mont Ararat, Massis pour les Arméniens, volcan culminant à 5160 m reste dans le coeur des Arméniens le symbole du pays. Cette montagne mythique où se serait échouée l’Arche de Noé, n’a cessé d’entretenir les vocations d’explorateurs et d’aventuriers. En 2008, des militants de Greenpeace construisent une arche au sommet pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les dangers du réchauffement climatique. Les Monts Ararat se trouvent aujourd’hui en territoire turc. Mais qu’importe, pour les locaux, ces montagnes restent arméniennes, même si les miradors et barbelés rappellent à ceux qui s’en approchent que la frontière et bien fermée et que les relations entre les deux pays ne sont pas au beau fixe.

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Nous arrivons à Erevan à 3h du matin, heure locale, soit 2h de décalage avec la France. Température clémente, 20°C, passage à la douane rapide et récupération des bagages sans problème. Dans le nouvel aéroport de Zvarnots, les bureaux de location de voiture sont ouverts 24h/24, ce qui nous permet de récupérer notre 206 (nous ne serons pas dépaysés !) dans la foulée. Nous passons la fin de la nuit dans la voiture, somnolant en attendant que le soleil se lève.

Agrobate roux syriacus (Arménie)
Agrobate roux syriacus (Arménie)

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