Voyage en Namibie. Un mois a travers cet immence pays aux paysages si varies. Nous commencons par le desert du Namib avant de longer la Skeleton coast. Traversee du Namakaland jusqu’a Etosha pour finir par la bande de Kaprivi.
La nuit a été calme et silencieuse. Pas le moindre rugissement de lion, pas le moindre ricanement d’ hyènes ni glapissement de chacal n’est venu rompre le silence de cette belle nuit étoilée. Nous nous levons de bonne heure et encore une fois la fraicheur matinale se fait sentir pour ce dernier matin dans le camp d’Halali. Nous plions la tente et allons patienter devant la gate, juste le temps de se poster et déjà elle s’ouvre. C’est parti pour une nouvelle journée d’exploration. L’objectif du matin est de prendre les Gangas namaquas en photo à Chausaub, un point d’eau près de Suéda où les gangas passent relativement prés, avec en prime une belle lumière.
Les lions ont à nouveau rugi durant la nuit, ambiance garantie dans le camp d’Halali !
Au petit matin, nous quittons le camp pour rejoindre … Okaukuejo ! Et oui retour en arrière car hier nous avons croisé un voyageur allemand qui a vu trois guépards à proximité d’un point d’eau juste à l’entrée du parc. Selon ses dires, ils étaient au milieu de la piste puis se sont tranquillement éloignés… Cela fait plusieurs jours que nous patrouillons dans le parc à la recherche des prédateurs et nous sommes assez contents du résultat. Des Lions, des Hyènes, des Chacals et même le discret Otocyon. Mais il manque encore à notre liste le Guépard, ce magnifique félin, seul représentant du genre Acinonyx se caractérisant, entre autres, par l’absence de griffes rétractables. Nous l’avons loupé dans les savanes centrales du parc Kruger et pour le moment, il reste invisible sur les terres namibiennes. Nous sommes prêts à faire des kilomètres pour le voir.
Deux kilomètres après la sortie d’Halali, nous croisons un cuirassé de 3 mètres de long. Paisiblement installé au milieu d’une prairie, ce Rhinocéros noir contribue à maintenir la pelouse rase. La lumière est jolie, nous passons quelques instants en sa compagnie pour faire une série de photos, nos premières en plein jour. Se sentant repéré, il accélère le pas et rejoint le couvert et la tranquillité de la végétation arbustive.
A l’orée de cette journée, nous nous postons sur les gros blocs de roches sédimentaires qui dominent le point d’eau du camp d’Halali. L’ambiance est assez calme et nous patientons jusqu’à ce qu’arrivent les premiers Gangas bibandes alors que la pénombre est encore bien installée. Si l’espèce est, pour venir s’abreuver, crépusculaire, cela n’empêche pas quelques individus d’être présents pour prendre une petite gorgée matinale ! Devant la tranquillité du point d’eau, nous préférons nous préparer pour franchir la gate dès son ouverture. C’est chose faite et nous roulons fenêtres ouvertes mais chauffage allumé sur les pistes centrales du parc d’Etosha. Pas le temps de parcourir de nombreux kilomètres pour tomber sur la première obs sympa de la journée. Au loin, un ratel énergique farfouille dans la plaine, creusant de ses pattes puissantes le sol pour déterrer les micromammifères qui se cachent dans leur terrier. A proximité, deux Chacals à chabraque patientent, espérant profiter du travail du ratel en se saisissant des micromammifères qui lui aurait échappé.
Décidément, Etosha est vraiment un parc exceptionnel pour observer les lions ! Avec plus de 800 individus et des milieux ouverts, il n’est pas rare de réussir à les voir … mais la qualité de l’observation n’est pas toujours optimale. Aujourd’hui, nous avons été particulièrement chanceux …
Jeudi 06 août 2015 : retour à travers les étendues désertiques du parc d’Etosha. Les journées se succèdent mais ne se ressemblent pas, malgré un paysage parfois monotone. Il faut savoir ouvrir l’oeil et parfois patienter jusqu’à la fin de la journée pour tomber sur L’observation marquante. Ce n’est pas dans nos habitudes, mais nous commençons notre article avec la dernière photo de la journée. Le soleil est déjà bas sur l’horizon et nous nous hâtons de rejoindre le camp … quand un Renard du Cap apparaît derrière un buisson près de la piste.
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