Samedi 5 janvier
Mauvaise nouvelle, je reçois un mail de Kapiti annulant l’excursion en raison d’avaries sur le bateau … C’est dommage car c’était une nouvelle occasion d’observer les endémiques … et puis nous n’avons pas vraiment de plan B dans la zone. Nous en profitons pour vérifier les niveaux sur le van et rajoutons de l’eau (de l’eau normale d’ailleurs) et filons à Wellington pour une brève pause shopping dans des magasins de sport en périphérie puis repérons sur la carte une pointe classée en réserve : Te Kopahou reserve. Il est possible d’y faire du camping sauvage pour les vans autorisés et une balade jusqu’à une colonie d’otarie. Le site est joli et à 15 mn seulement du départ du ferry que nous avons réservé pour le lendemain. Nous entamons notre après-midi par une séance de seawatch qui nous permet de réviser les critères des différentes espèces d’albatros, mais étant donné la distance nous ne donnerons aucune identification de façon définitive. Quelques puffins également mais tout passe assez loin. Nous entamons la balade, au pied de collines longeant la mer en formant de larges baies.
[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
Le vent est violent !! pas facile d’avancer ! On n’entend rien !!!!
Nous finissons par arriver au site pour les otaries au bout d’une heure de marche, mais ce n’est pas la bonne période et nous observerons qu’un seul individu mais dans de très bonnes conditions. Cette pointe accueille des rassemblements de mâles de mai à août. Mais c’est notre premier du séjour, un jeune mâle, qui se prélasse sur les rochers. Il est certes seul, mais photogénique !
Nous passons également près des roches roses qui ont donné leur nom au sentier « Red Rocks Walkway ». Ces roches vieilles de 200 millions d’années ont été formées par d’anciennes éruptions volcaniques et tiennent leur couleur de l’oxyde de fer. Mais, entre nous, cela ne constitue pas une étape indispensable du voyage !
Nous revenons tant bien que mal au van en marchant contre de violentes rafales tandis que le sable nous fouette les pieds. Nous terminons la journée la longue-vue tournée vers l’océan. Les oiseaux marins dessinent de larges orbes au-dessus de la houle. « T’as vu la couleur du bec ??? moi non … ». Le soleil décline petit à petit et finit par se coucher dévoilant la silhouette d’invisibles montagnes.