Lundi 3 août : Nous avons quitté Palmwag et prenons la direction d’Etosha. La piste est longue et caillouteuse. Les groupes d’inséparables se concentrent dans les arbres le long d’un fin cours d’eau.
La route s’élève en direction de la passe de Grootberg. Des lacets, une voiture qui ne dépasse pas les 20 km/h, le chemin risque d’être plus long que prévu.
De plus, quelques arrêts s’imposent : un imposant rapace fait son apparition : c’est un Aigle de Verreaux. Il prend de l’altitude et est rejoint par un second individu. Le couple vole de concert le long du coteau puis franchit la passe. En essayant de les rattraper, nous découvrons d’autres rapaces : 2 Aigles bottés, 1 Circaète à poitrine noire, et 1 Buse augure.
Nous enchainons les kms et ce n’est qu’au bout du km 96 que les oiseaux semblent réapparaître : 4 Lanielles à queue blanche, 1 Epervier de l’Ovambo, des Calaos de Monteiro et dans le ciel, 2 Aigles de Walhberg, des Vautours africains et de l’oricou.
Km 100, nous passons le lit d’une rivière encore une fois asséchée et dans les grands arbres des vautours se reposent. Nous dépassons Penhajab et obliquons vers le nord. Arrêt pique-nique au bord de la route alors qu’un Aigle martial, le premier du voyage, cercle au-dessus de nos têtes.
Nous arrivons devant l’entrée du lodge Hobatere. Encore 16 km de piste pour arriver au luxueux complexe. Pas de campsite ici et la nuit dans une chambre coûte quasiment 300€ ! Nous faisons demi-tour et observons quelques zèbres de montagne et des Choucadors de Meves. Un couple de Ganga bibande se dissimule discrètement au pied des mopanes.
Nous reprenons la route vers le sud, longeons Etosha puis trouvons un petit camping à la ferme (90$ par personne). On nous emmène à nos quartiers, le camping se trouve au milieu du bétail, mais nous sommes les seuls campeurs ! Nous nous endormons avec le chant du Petit-duc africain. Au petit matin, un groupe de girafes se balade près de la tente …