21 février 2017. Continuons nos articles en retard et notre balade le long de la côte atlantique. Nous voici à présent en Charente-Maritime, sur l’Ile d’Oléron réputée pour ses huîtres et ses oiseaux. La météo ne s’est pas améliorée et c’est toujours sous un ciel maussade que nous entamons notre découverte de l’île. C’est par le port de pêche de…
Le mois de février est la période idéale pour partir à la recherche des goélands peu fréquents, on peut même dire exotiques du point de vue d’une sudiste, sur la côte atlantique. C’était donc l’objectif fixé pour ces vacances hivernales. 1ère étape du séjour : le bassin d’Arcachon, site pourtant réputé mais où je n’avais encore jamais été.
19 février. C’est en milieu d’après-midi que nous arrivons dans le département de la Gironde. Avant de gagner la côte, quelques petits détours s’imposent. Tout d’abord, direction Lugon-et-l’Île-du-Carnay où hiverne un Elanion blanc.
L’oiseau ne tarde pas à se montrer, perché sur les lignes électriques, mais assez farouche, il se tiendra toujours à distance, dans les brumes de chaleur. Voici une seule image prise en digiscopie, une bien belle observation pour cet oiseau qui certes en expansion dans l’ouest de la France, reste peu fréquent en PACA ! En effet, le nombre d’observations en dehors de l’aire de reproduction de l’espèce est en augmentation, tandis que le nombre de couples français continue de s’accroître quoique assez lentement et sur une zone géographique restreinte.
Samedi 1er avril. Temps assez maussade pour ce premier week-end d’avril. Mais ce n’est pas ces quelques goutes de pluie qu nous décourageront ! Direction le département de l’Ain pour découvrir la Dombes, vaste zone d’étangs (près de 1200 !) et de milieux agricoles. En cette période de migration, il serait bien possible de tomber sur de jolies surprises. Mais, parmi les innombrables routes qui sillonnent au milieu des étangs, pas facile de savoir par où commencer ! Un vrai labyrinthe et, qui plus est, mouvant : d’une année sur l’autre, les sites attractifs ne sont pas nécessairement les mêmes. L’étang propice à la reproduction des canards peut être un champ de maïs l’année suivante ! De même, au fil d’une saison, un étang peut s’avérer plus ou moins intéressant en fonction du niveau d’eau. Prenons donc la route et suivons notre chemin un peu au hasard des observations.
Mercredi 29 mars. Un soleil au beau fixe, pas de vent, la journée s’annonce idéale pour le comptage hebdomadaire effectué par la LPO PACA sur les salins d’Hyères. Les échasses et les avocettes ont commencé à se rassembler sur l’étang du Redon, prémices de la saison des amours. Mais l’ambiance est globalement assez calme. La plupart des hivernants ont quitté le site, quant aux migrateurs, ils ne sont pas très nombreux aujourd’hui. Sur les bassins des Pesquiers un Cormoran très coopératif, se laisse photographier sur son habituel piquet. Toujours aussi photogénique, il est difficile de résister à la tentation de lui tirer le portrait.
Dimanche 26 mars. Après une fin de semaine bien pluvieuse, nous avons enfin droit à une éclaircie. Temps et période idéaux pour une virée à la recherche des migrateurs ! La Camargue, bien entendu, semblait être la destination rêvée. Mais la présence de plusieurs marouettes signalées les jours précédents autour de l’étang de Berre est bien trop tentante ! Finalement ce sera les deux : Berre le matin, Camargue ensuite.
Au petit matin, l’ambiance est calme sur les Palous de Saint-Chamas mais vite rompue par les cris sonores de deux Coucous geais. La matinée s’annonce bien : les migrateurs semblent bien arrivés ! Une huppe décolle de la piste …
… tandis qu’un chant inhabituel attire notre attention ; il s’agit d’une Gorgebleue qui se pose de temps en temps en bordure de la roselière pour s’alimenter. Une Marouette ponctuée pointe le bout de son bec pour marcher un temps à découvert. Elle reste certes à distance, cela ne donnera pas de photo correcte. C’est certain que cet individu n’est pas aussi coopératif que celui de l’année précédente, mais une ambiance malgré tout bien sympa.