31 juillet 2017. Nous avons quitté le sud et les bouches de Bonifacio. Direction le nord-ouest de l’île et le golfe de Porto que nous rejoignons en milieu de journée. Nous faisons quelques arrêts photos le long de la route pittoresque qui surplombe les calanches de Piana.

Le golfe de Porto
Le golfe de Porto

Les calanches de Piana
Les calanches de Piana
Les calanches de Piana
Les calanches de Piana
Les calanches de Piana
Les calanches de Piana
Le golfe de Porto
Piana

Nous finissons par arriver à Porto et trouvons un camping pour installer notre base. Nous passerons ici deux nuits.

Le lendemain matin, nous essayons de ne pas partir trop tard pour gagner le parking du col de la Croix, point de départ de la rando permettant de joindre le petit port de Girolata. La route jusqu’au col est également superbe au milieu de falaises surplombant la mer et impose quelques arrêts ! Le sentier de randonnée commence par descendre dans des milieux boisés. Nous finissons par arriver à la petite plage de Tuara.

Rando pour Girolata, la plage de Tuara
Rando pour Girolata, la plage de Tuara
Rando pour Girolata, la plage de Tuara
Rando pour Girolata, la plage de Tuara

En cette période de sécheresse, la végétation semble brûlée par le soleil et les feuilles des griffes de sorcière se teintent de rouge, se fondant parfaitement dans l’ambiance minérale du site. Le milieu devient plus ouvert et le bois laisse place à un maquis aux buissons épars où se réfugient les fauvettes. C’est un bon endroit, paraît-il pour observer la fauvette sarde, mais nous n’aurons pas la chance d’en contacter. En revanche, quelques fauvettes de Moltoni se signalent par leurs cris. Une jeune se postera quelques secondes à découvert, juste le temps de faire une image.

Jeune fauvette de moltoni sur le chemin pour Girolata
Jeune fauvette de moltoni sur le chemin pour Girolata

Le sentier remonte au milieu du maquis et finit par arriver à un petit sommet en surplomb du port.

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Girolata
Girolata

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La baie de Girolata
La baie de Girolata

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Le Golfe de Girolata
Le Golfe de Girolata

Il n’y a donc plus qu’à redescendre. Depuis le parking, il faut compter 2h pour rejoindre le port de Girolata, célèbre pour sa position au bord de la baie éponyme et sa proximité avec la réserve naturelle de Scandola. Accessible seulement par la mer ou par le sentier de randonnée, ce petit port était autrefois très paisible. Mais aujourd’hui, nombreux sont les plaisanciers à venir dans cette baie, et des navettes provenant de Porto ou de Calvi déposent des groupes de touristes pour la journée, restaurants et buvettes peuvent vite être bondés ! Néanmoins, la balade et le cadre valent le détour. Pour notre part, nous optons pour la location de kayaks, mais avant de les récupérer, je prends le temps de faire quelques images des moineaux cisalpins qui viennent chasser dans le petit cours d’eau qui traverse le village. Certains semblent très marqués, des traces d’hybridation avec des moineaux espagnols ? Probablement, mais ce n’est pas toujours facile de savoir. N’hésitez pas à laisser votre avis en commentaire !

Moineau cisalpin dans le village de Girolata
Moineau cisalpin dans le village de Girolata
Moineau cisalpin dans le village de Girolata
Moineau cisalpin dans le village de Girolata

Nous finissons par récupérer nos kayaks, et c’est parti pour une balade le long de la côte découpée en direction de la réserve de Scandola dont la péninsule ferme la baie de Girolata. Quelques pélagies, ces méduses violettes que nous croisons également en Provence, compliquent nos baignades … mais nous en ressortons presque indemnes … L’après-midi passe vite et nous voilà déjà sur la plage. Pour le retour nous choisissons de reprendre le même sentier qu’à aller bien qu’une variante soit possible.

Le golfe de Porto
Le golfe de Porto

Nous revenons au col bien fatigués de notre journée sportive ! Direction Porto pour notre dernière nuit dans cette partie de l’île. Alors que le soleil baisse à l’horizon, quelques nuages ont voilé le ciel. Je jette un dernier regard sur ces paysages grandioses qui ont su préserver leur caractère sauvage malgré la pression anthropique.

Le golfe de Porto
Le golfe de Porto

 2 juillet. Jour des adieux … et oui, c’est aujourd’hui que me quittent mes amis Mauriciens qui doivent prendre un bateau à Ajaccio en fin d’après-midi. (snif …) Mais comme nous sommes plutôt du genre à vouloir profiter jusqu’au bout, on est large, et nous avons le temps d’explorer de nouveaux endroits. Nous empruntons la petite route intérieure qui passe par la forêt d’Evisa et les gorges de la Spélunca où nous entamons un bout de rando, juste pour voir le cadre. Balades, photos, le temps passe vite et nous reprenons la route. Des cochons … ça ça justifie bien encore un arrêt 😉

Cochons sur la route
Cochons sur la route

Tout cela vaut bien le détour … mais revenus sur la route principale, bouchon … nous voilà coincés au milieu d’un incendie … Les pompiers sont déjà parvenus à bout de l’essentiel du feu mais quelques flammes subsistent au bord de la route. Les canadairs ne cessent leurs allers-retours, passant juste au-dessus de nous. Assez impressionnant, il faut l’avouer, même si nous sommes également habitués à assister à cela chez nous en PACA.

Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio
Incendie sur la route d'Ajaccio
Incendie sur la route d’Ajaccio

La route finit par être ouverte et nous continuons jusqu’à Ajaccio sans soucis et à l’heure. Nous nous disons au-revoir, qui sait sur quelle île nous serons la prochaine fois que nous nous reverrons ? Bon retour à Maurice les amis et merci pour ces moments de partage, c’était vraiment top 😉

Pour ma part, il me reste encore 3 journées ici et la prochaine sera en montagne … un nouveau cadre et de nouvelles espèces !

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