18 août 2017. Direction Saint-Martin-Vésubie et le parc national du Mercantour. Nous poursuivons la route jusqu’au Boréon puis la D89 pour rejoindre le parking point de départ de la rando pour le col de Salèse et le lac nègre. Le GR2 suit une piste carrossable où la circulation est soumise à autorisation. Nous suivons une rivière au milieu dans un milieu forestier jusqu’au col.
La plupart des fleurs sont déjà fanées en cette période chaude. Il reste malgré tout quelques joubardes et les casques de Vénus.
Au niveau du col, le sentier s’éloigne de la piste. Arrivés aux ruines d’Agnellière, nous suivons le sentier sur la gauche. Le milieu s’ouvre pour gagner le lieu-dit des Sagnes, prairie humide où vadrouillent quelques libellules. Mais il est déjà tard en saison, et la zone est en partie asséchée.
Un chamois traverse la prairie pour rejoindre l’ombre en limite de la forêt.
Les chants des criquets s’élèvent un peu partout. Il s’agit de l’Arcyptère bariolée appelé également Poupée sibérienne ou encore Criquet bariolé (Arcyptera fusca).
Le sentier continue de grimper jusqu’aux tourbières du camp encore en eau.
Les aeschnes des joncs survolent la zone (pas facile d’immortaliser la scène !) tandis que quelques femelles se posent pour pondre.
Nous continuons le chemin jusqu’au lac Graveirette entouré également de tourbières survolées par les libellules.
Quelques marmottes gambadent autour en tenant leurs distances.
Nous revenons sur nos pas jusqu’au Camp d’où nous rejoignons le sentier conduisant au lac nègre. Malheureusement, les nuages se sont accumulés et il est déjà tard. L’orage menace. Nous renonçons à monter au lac et redescendons au col de Salèse. Un écureuil nous surveille du haut de son arbre tandis que le soleil est passé derrière les crêtes de Naucettes.
Avant de regagner le parking, nous croisons une dernière bestiole : une musaraigne ne semblant pas gênée par notre présence et fouinant dans tous les sens, pas facile à photographier non plus !