Andalousie juillet 2013

9 Juillet
Nous arrivons à Malaga vers 19h. A l’atterrissage, nous essayons de deviner quelle sera la première espèce observée du séjour : un Etourneau unicolore ? Une tourterelle turque ?? Finalement ce sera une Hirondelle de fenêtre ! Après avoir récupéré la voiture, une fiat 500, pratiquement neuve (mais qui ne le restera pas longtemps), nous quittons immédiatement les zones touristiques en direction des sierras dans les terres andalouses. Un premier arrêt au bord de la route en direction de Coin est l’occasion d’observer quelques espèces communes : Pie-grièche méridionale, verdiers, Tarier pâtre, Guêpiers, Hirondelles rousselines … Mais le soleil se couche déjà et nous passons notre première nuit espagnole dans la fiat près de Alozaina.

Espèces observées entre Malaga et Alozaina : Hirondelle de fenêtre, Étourneau unicolore, Goéland leucophée, Tourterelle turque, Moineau domestique, Pie-grièche méridionale (1), Fauvette mélanocéphale, Verdier d’Europe, Martinet noir, Martinet noir, Hirondelle rustique, Hirondelle rousseline (1), Tarier pâtre (1), Chardonneret élégant, Merle noir.

10 juillet

En route à l’aube pour le parc de la Sierra de las Nieves, la montagne des neiges. Au milieu d’un paysage sec et montagneux, une bondrée est postée sur un poteau au petit matin. Premier arrêt assez fructueux au Mirador del guarda forestal.

Dans la zone boisée du parking, les Mésanges noires sont très actives et sont accompagnées par les chants des sittelles, grimpereaux et tourterelles des bois. Plus loin, dans les rochers, une grosse bête bondit à notre approche, c’est une femelle de Bouquetin des Pyrénées, la « Capra montés », Capra pyrenaica hispanica. Elle reste quelques instants dans les escarpements sous le point de vue avant de disparaître dans la végétation.

11 juillet : La Sierra de Grazalema

Le réveil sonne à 6h30, mais il fait encore nuit, nous sentons le décalage par rapport à Toulon ! Nous commençons à marcher sur le sentier « Puerto de la Preillas ». Matinée très fructueuse ! Un chevreuil nous attend au départ du sentier au petit matin, le soleil commençant à peine à se lever derrière la sierra.

Le milieu composé de rochers épars, de buissons et de pelouses est très attractif : Familles de Bruants fous, linottes, tariers et rougequeues noirs s’affairent dans les bosquets. Les jeunes sont à peine volants et piaillent, réclamant la nourriture aux parents ne cessant leurs va-et-vient.

A l’aube, nous longeons le canal de la Janda, parallèle à la N340, entre Tahivilla et Casas de los Hierros. Le soleil se lève sur les champs inondés attirant de nombreux oiseaux. L’espèce cible ce matin : la Talève sultane. Nous observons de nombreux ibis, échasses et autres limicoles, au total 42 espèces mais pas une seule poule bleue ! Les ambiances sont néanmoins très sympas avec des regroupements d’hirondelles rustiques et de rivage sur les roseaux le long du canal. Si certains oiseaux ont entamé leur migration de retour comme les Bécasseaux variables ou les Chevaliers aboyeurs, d’autres n’ont pas terminé leur nidification. De nombreuses jeunes échasses tentent de se dissimuler dans la végétation et certaines ont tout juste une semaine !

Nous partons de bonne heure pour partir explorer la rive est du Guadalquivir et le parc de Donana.

Le parc de Donana est l’un des parcs les plus réputés d’Espagne. Il doit cette renomée en partie à la présence du Lynx pardelle, espèce mythique de la péninsule ibérique. D’un point de vue ornitho, le parc vaut également le détour, aussi bien en période hivernale que de nidification. Le site abrite, à titre d’exemple, l’une des plus importantes colonies d’Ibis falcinelle. Les herpétos ne s’y ennuient pas non plus, le caméléon fréquentant les pinèdes du delta du Guadalquivir.

• Junta de Andalucia, espacio natural Donana
• Estacion biologica de Donana

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Nous commençons par les Salins de Bonanza toujours en activité. Nous revoilà en terrain connu : flamants, avocettes, échasses, railleurs … on se croirait dans les salins d’Hyères ! Quelques touches d’exotisme : la Sterne hansel et 1 Goéland d’Audouin. Autre différence : le Tadorne de Belon n’est pas nicheur sur le site et nous n’en n’avons pas vu un seul.