Avec ses 2709m d’altitude le pic de Bure est le troisième plus haut sommet du Dévoluy derrière l’Obiou (2789m) et le Grand Ferrand (2758m). Le site accueille un observatoire astronomique tristement connu suite à l’accident du téléphérique permettant d’y accéder le 1er juillet 1999. Les conditions climatiques qui règnent sur le plateau sont rudes : le vent y souffle parfois à plus de 130 km/h et la température atteint régulièrement les -20°C en hiver. 5 grandes combes permettent de parvenir au plateau constitué de lauzes silicieuses du Maestrichtien et de lauzes argileuses du Campanien surmontant différentes couches calcaires. Pour le naturaliste, une randonnée sur les pentes de ce massif s’étalonnant depuis 1280 m est d’un grand intérêt : elle permet de traverser un grand nombre de biotopes depuis les forêts mixtes jusqu’aux éboulis et falaises calcaires en passant par des pelouses alpines.
Cette rando assez courte permet de découvrir les milieux rocheux et les crêtes du pic de Gleize où se réfugient de nombreux chamois. Ayant bien marché la veille, nous en avons plein les pattes ! Cette balade tombe à pic (c’est le cas de le dire !). Nous voilà donc partis au petit matin pour « l’ascension ». Cette rando n’est prévue que pour 3h30 avec un point de départ à 1696m et une altitude maximale de 2160 m. Seulement 464 m de dénivelé, ça devrait le faire !
Au départ du col de Gleize, cette assez longue randonnée permet d’observer une grande variété d’espèces montagnardes. Durée : 6h ; point le plus bas 1313m, point le plus haut 1750m. 24 septembre 2016, c’est le début de l’automne et nous débutons la balade sous un ciel assez nuageux.
Séparant la vallée du Champsaur de celle du Dévoluy, le col du Noyer n’est pas l’un des cols les plus connu des Alpes. Pourtant il mérite le détour …
En cette fin mai, les températures en basse Provence sont devenues caniculaires. La frénésie printanière des oiseaux a été stoppée nette. A présent, ils ne s’activent que très tôt le matin. Pour échapper à ces fortes températures et retrouver des oiseaux actifs, nous sommes donc partis durant deux week-ends dans les Alpes à la recherche des espèces montagnardes.
Notre première étape a été le col de Gleize juste au nord de Gap.