Cette rando assez courte permet de découvrir les milieux rocheux et les crêtes du pic de Gleize où se réfugient de nombreux chamois. Ayant bien marché la veille, nous en avons plein les pattes ! Cette balade tombe à pic (c’est le cas de le dire !). Nous voilà donc partis au petit matin pour « l’ascension ». Cette rando n’est prévue que pour 3h30 avec un point de départ à 1696m et une altitude maximale de 2160 m. Seulement 464 m de dénivelé, ça devrait le faire !
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[su_note note_color=”#d1d4ee” radius=”9″]Espèces remarquables
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Chamois
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Mouflon
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Hermine
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Chevêchette d’Europe
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Tétras lyre
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Perdrix bartavelle
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Aigle royal
[wc_fa icon=”check” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Lys martagon
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[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
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Les nuages de la veille se sont dispersés et nous avons droit à un beau soleil. La lumière matinale est optimale pour les photos. A la limite entre la forêt et les pelouses alpines, des petits groupes d’oiseaux sont attirés par les chardons : linottes, Bruants fous et jaunes, chardonnerets mais également des Mésanges boréales. En patientant quelques instants, l’une d’elles finit par se percher sur le sommet des plantes. Hop, dans la boîte.
Le chemin zigzague au milieu des prairies. Nous repérons un chamois profitant de cette abondance de nourriture en limite du « mur gazonné de Gleize ». A notre passage, il s’éloigne du sentier en quelques bonds avant de jeter un dernier regard dans notre direction. Son pelage de transition, presque bicolore, nous rappelle que, malgré les températures clémentes, l’hiver vient …
Arrivés au niveau des combes nous faisons une halte. C’est l’occasion de prendre la suite de notre petit déj et de scruter les pierriers dans l’espoir de trouver une Perdrix bartavelle. Pas d’oiseau, si ce n’est un Traquet motteux retardataire, mais une hermine discrète se balade au milieu des blocs rocheux dans lesquels elle finit par disparaître.
Nous reprenons notre parcours qui tourne à gauche en direction du pic. Nous préférons prendre le chemin qui passe sous les crêtes, au milieu de la pente douce pour mieux observer les groupes de chamois accompagnés de leurs jeunes en contre-bas.
Nous gagnons ainsi une autre tête, faisant tout juste face au pic de Gleize. L’avantage ici c’est que nous sommes seuls et nous jouissons d’une vue panoramique ! Plus bas, des groupes de mouflons s’éloignent en direction de la forêt tandis que les corvidés tournoient autour de nous alors que nous pique-niquons : des craves, des chocards et des grands corbeaux décrivent de larges orbes dont le sommet semble désigner le centre dans un concert de croassements et de cris stridents.
Quelques nuages commencent à s’amonceler sur le pic de Bure. Signal de notre départ. Nous gagnons le pic de Gleize où nous récupérons le sentier qui permet de suivre la ligne de crête au milieu des passages rocheux bien marqués par les cairns. Un groupe de Vautours fauves prend rapidement de la hauteur. Les grands oiseaux deviennent alors de simples points se laissant désormais glisser sans efforts vers d’autres horizons. Un Aigle royal leur emboîte le pas. Quant à nous, nous prenons la direction inverse et perdons de l’altitude pour finir par rejoindre le chemin emprunté à l’aller. Le week-end touche à sa fin !