Bientôt en librairie ! Cet ouvrage est une synthèse inédite des connaissances sur la plus riche région de France en nombre d’espèces de mammifères sauvages. En effet, notre région possède des milieux très variés : montagne, forêt, plaine et marin. Nous avons la chance de pouvoir rencontrer de nombreuses espèces d’animaux, du Grand dauphin au Chamois, en passant par le Campagnol…
L’île Maurice a accueilli 4 espèces de chauves-souris : le Taphien de Maurice (Taphozous mauritianus) petite chauve-souris noire et blanche que nous avons observée un soir sur la plage de La Preneuse, le Petit Molosse (Mormopterus acetabulosus), la Rougette ou Roussette à collet rouge (Pteropus subniger) qui vivait autrefois à La Réunion et sur Maurice mais qui a aujourd’hui disparu, et enfin, la Roussette noire (Pteropus niger), endémique de Maurice. Une autre roussette est également endémique à Rodrigues (Pteropus rodricensis), mais elle fera l’objet d’un autre article.
La Roussette noire est une grande chauve-souris frugivore dont l’envergure peut avoisiner les 80 cm. Grégaires, elles forment de grands dortoirs où elles passent la journée. Elles peuvent cependant être également actives en journée et il n’est pas rare d’en voir voler en plein après-midi. Mais c’est au crépuscule qu’elles sont le plus nombreuses, lorsqu’elles quittent les arbres utilisés comme gîte.
10 avril 2015. Pluie … nous avions prévu de passer la journée à observer la migration mais notre projet tombe à l’eau ! Nous décidons donc de nous rendre sur Gibraltar, l’enclave britannique, pour rencontrer les propriétaires du rocher : les Macaques de Barbarie.
Les bouchons sont importants pour passer la frontière (il faut vraiment être motivé pour y aller !). Les voitures sont contrôlées et, ce qui permet d’expliquer que les voitures n’avancent que très lentement, c’est la barrière juste après la douane. Pourtant il n’y a pas de voie ferrée ! Nous finissons par comprendre quand un avion passe sous nos yeux … La route traverse la piste d’atterrissage ! L’espace est optimisé ! Une fois l’avions posé, nous pouvons entrer dans l’enclave. Nous avons vraiment l’impression d’être en Angleterre, si ce n’est la conduite qui reste à droite. Il pleut, les maisons ressemblent à celles de Londres et les fameuses cabines téléphoniques rouges parsèment les rues. Nous nous arrêtons pour manger dans un petit resto : au menu fish and chips ou hamburger … le tout assez infâme … pas de doute, nous ne sommes plus en Espagne !
La pluie ne cesse pas et nous montons au rocher, classé en réserve. Les macaques sont bien là, fidèles au poste.
[wc_fa icon=”arrow-circle-right” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Le Chacal doré Canis aureus est une espèce de canidé, ressemblant à un petit loup. Il est présent dans la péninsule arabique, l’Asie du sud et les Balkans. Il est à présent en expansion naturelle en Europe : un Chacal doré a été photographié en Suisse le 27 décembre 2015 et un autre abattu dans la même zone en janvier, le chasseur l’ayant confondu avec un renard (1, 2).
[wc_fa icon=”arrow-circle-right” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Le Chacal du Sénégal, Canis anthus (African golden wolf), a longtemps été considéré comme une sous-espèce africaine du Chacal doré. Mais, en 2015, de nouvelles analyses génétiques ont permis de mettre en évidence une différence spécifique entre ces deux canidés. Le Chacal du Sénégal, présent au nord d’une diagonale entre le Kenya et le Sénégal, est en réalité plus proche du Loup gris (Canis lupus) et du Coyote (Canis latrans).
En discutant avec une sud-africaine dans le parc Kruger, on apprend que sur la fameuse piste S100, réputée pour être une des meilleures pour voir des grands prédateurs, un lionceau blanc a été vu. Une sous-espèce ? Un albinos ?