Mardi 22 août, pas un brin d’air et c’est sur une mer lisse que nous prenons le large depuis Sanary avec l’équipe de Découverte du vivant. Avec de telles conditions, nous ne devrions pas avoir trop de difficultés pour repérer les animaux. Pourtant, les groupes de dauphins pourtant si nombreux les fois précédentes se font attendre. Nous finissons par croiser un groupe, toujours des femelles et leurs jeunes. Ménageant les efforts de leur progéniture, le groupe ne s’attarde pas près du navire et nous croise par l’arrière.
Nous continuons vers la zone où nous avions observé les baleine les fois précédentes au large du Cap Sicié. Bingo, elles sont toujours là ! Avec ces conditions de mer, un souffle peut être repéré à plusieurs kms. Mais les baleines savent aussi se faire discrètes et leur souffle n’est pas toujours très fort. C’est souvent leur dos sombre qui brille au soleil qui trahit leur présence.
Nous rejoignons un premier individu, assez paisible laissant seulement son évent affleurer. Difficile d’imaginer qu’il s’agit là du deuxième plus gros animal au monde ! Après avoir pris plusieurs respirations, elle arque son corps pour se préparer à la sonde et disparaît.
En attendant qu’elle ressorte, nous scrutons l’horizon et repérons rapidement un deuxième souffle … puis un troisième ! Au final nous dénombrerons au moins 5 rorquals sur la zone ! notre individu ressort et attendant qu’elle sonde à nouveau pour le laisser et rejoindre un second individu pour une nouvelle série de photos.
Rassasiés des baleines, nous filons vers l’est dans l’espoir d’observer de nouvelles espèces. De nombreuses chasses de thons se forment de-ci de-là attirant puffins de Scopoli et guifettes noires.
D’autres splashs attirent notre attention, cette fois-ci ce ne sont pas des poissons mais bien des dauphins. Le groupe est plus important que celui en début de matinée et nous l’estimons à environ 80 individus. Mais il est toujours aussi peu joueur et n’insistons pas. Il ne faut jamais forcer la rencontre. Plus loin, nous tombons sur les restes d’un calamar. Il s’agit là de la proie de choix de nombreux cétacés comme le globicéphale noir, le dauphin de Risso et le cachalot. Nous avons toujours espoir d’apercevoir ces animaux mais aujourd’hui il faudra se contenter de ce qui aurait pu constituer leur repas !
1 Commentaire
Schmitt
Bonjour,
Vous pouvez me contacter svp ? Je prépare un film sur la biodiversité en Corse.
Bien à vous
Mathias Schmitt
Journaliste/réalisateur