9 juillet Après avoir installé la tente et fait une sieste assez méritée, nous retournons dans la forêt, sur l’itinéraire 44 au nord de la piste en direction de Narewka. L’objectif est, à nouveau, de tester la zone dans l’espoir de voir les bisons. Le sentier aboutit à de grandes prairies où se trouvent des points d’alimentation hivernaux. Dans les roseaux, d’importants bruits de branches cassées et de végétation arrachée trahissent la présence d’un animal assez imposant … le cœur s’emballe, s’agirait-il de … nous nous déplaçons discrètement pour tenter d’apercevoir le responsable dissimulé dans les très hautes herbes … un cerf, la tension redescend ! Nous l’observons quelques minutes, mais les bruits des déclenchements attirent son attention. Il dresse la tête, hume l’air et finit par sentir notre présence, fait demi-tour et disparaît totalement.
8 juillet. Arrivée à l’aéroport de Varsovie vers 21h30. Après avoir récupéré la voiture de loc, nous filons vers Bialowieza, première étape de ce périple polonais située à un peu plus de 3h de route. L’objectif : être sur place avant le lever du soleil pour tenter d’avoir la chance d’observer le mythique Bison d’Europe, qui, à l’aube, se nourrit encore dans les prairies avant de disparaître dans l’épaisse forêt. Sachant que le soleil ici se lève à 3h, la nuit risque d’être courte ! Sur la route nous croisons de nombreux renards, en particulier des jeunes de l’année. Une petite pause nous permet de contacter notre première espèce d’oiseau du voyage : crex crex, crex crex, plusieurs râles des genêts se répondent dans l’obscurité nocturne. Nous reprenons la route et roulons jusqu’au village de Bialowieza. Il est minuit passé, le réveil est programmé à 2h45 …
9 juillet. Il fait encore sombre mais la clarté de l’aube suffit à deviner les formes dans les vastes prairies qui s’étendent entre le village et la forêt. La brume, en revanche, est plus gênante ! Mais nous aurons beau scruter aux jumelles, nous ne trouvons pas les silhouettes des bovidés. Tandis qu’une lune rousse se lève, les oiseaux s’activent et nous avons droit un super concert de râles des genêts, cailles et locustelles fluviatiles. L’ambiance est géniale !
Lundi 26 juin. Dernière balade pour ce week-end en Haute-Savoie. Nous quittons Vallorcine, direction Chamonix pour prendre les nacelles permettant de monter sur le Brévent. Première fois de ma vie que je prends le téléphérique (il y a bien une première fois pour tout) ce qui permet de s’éviter 1300 m de dénivelé positif ! L’arrivée sur le Brévent, en surplomb des falaises longées par les chocards et les hirondelles de rochers, est assez impressionnante.
25 juin. Après cette superbe et imprévue observation de Roselin cramoisi le ciel finit par s’éclaircir. C’est parti pour une nouvelle balade, toujours au départ des Montets, cette fois-ci pour les chalets de Loriaz. Il est déjà presque 11h et les oiseaux assez peu actifs. Seule une Rousserolle verderolle pousse son chant varié au fond de la vallée. Le chemin monte tranquillement au milieu de la forêt. Ici aussi les cassenoix se font assez loquaces mais moins coopératifs d’un point de vue photographique.
La piste finit par sortir du bois et le panorama s’ouvre sur le massif du Mont-Blanc et les alpages au pied de l’Aiguille de Loriaz.
Dimanche 25 juin. Il faut attendre le début de la matinée pour que la pluie finisse par cesser. Les nuages restent cependant menaçants et n’engagent guère à un départ immédiat pour une randonnée. Nous décidons donc de prendre notre temps et de redéfinir nos plans pour la journée. Tandis que nous prenons paisiblement le petit déj, un chant attire promptement…