4 août 2017, dernière étape de ce séjour corse : la Vallée de l’Asco, un excellent site pour l’observation d’une espèce endémique : la sittelle corse. Au petit matin nous empruntons la route qui grimpe en direction du Monte Cinto au milieu de gorges encaissées.
Après avoir déposé les amis mauriciens à Ajaccio, direction la station du Val d’Ese où nous arrivons le soir. Installation de la tente et petite nuit en mode camping sauvage pour pouvoir profiter des bonnes heures au petit matin.
Alors que le soleil se lève, les oiseaux s’activent dans les pelouses autour des quelques baraques de la station. Venturons corses et linottes se posent tour à tour dans les chardons, occasion rêvée pour faire une petite série de photos, la lumière et les couleurs sont encore douces.
31 juillet 2017. Nous avons quitté le sud et les bouches de Bonifacio. Direction le nord-ouest de l’île et le golfe de Porto que nous rejoignons en milieu de journée. Nous faisons quelques arrêts photos le long de la route pittoresque qui surplombe les calanches de Piana.
Samedi 18 novembre. Cela fait déjà un mois que les sorties en mer au large de Sanary ont pris fin. Mais avec l’arrivée de l’automne, nous changeons de région : direction l’Hérault pour observer les oiseaux marins. Malgré le vent qui souffle en Camargue côté PACA, la baie de la Grande-Motte est à l’abri et la journée s’annonce belle ! Départ vers 13h à bord d’un catamaran. Alors qu’à l’arrière on commence à appâter, un nuage de goélands se forme rapidement autour du navire. Tandis que le nuage grossit, les premiers fous font leur apparition. Ils suivront le bateau durant toute la sortie atteignant un maximum d’une quarantaine d’individus. C’est l’occasion rêvée pour étudier les différents plumages.
Samedi 18 novembre, un Traquet du désert est découvert par T. Laurent et A.Pellegrin aux Enfores de la Vignolle, l’entrée de la digue à la mer en Camargue. Il s’agit d’un joli mâle, facilement reconnaissable à sa queue, sa gorge et ses ailes noires contrastant avec un plumage crème.