Retour vers le lac de Myvatn et balade sur la presqu’ile d’Höfdi. Nous laissons la voiture sur le parking et suivons le sentier. En contrebas de la petite falaise, des femelles de Fuligules morillons avec leurs jeunes pêchent. Il est excellent de pouvoir les voir évoluer sous l’eau tellement celle-ci est transparente.
En ce lundi 11 juillet, les conditions météos ne sont pas plus engageantes que celles d’hier. Le thermomètre affiche 7°C et le ciel est encore chargé de lourds nuages noirs. Nous tentons la péninsule de Neslandatangi en bordure du lac Myvatn. Quelques obs sympathiques comme ces Macreuses noires et leurs jeunes, 3 Plongeons catmarins dont un vocalisant ou bien ce Phalarope à bec étroit recherchant sa nourriture à terre. Il inspecte les feuilles des saules et autres plantes en bordure de la piste. C’est assez inattendu, car pour nous sudistes, les observations de cette espèce se font surtout sur les baisses en Camargue qu’il fréquente quasi-uniquement à la recherche de proies. Certainement qu’ici en Islande, la présence de nourriture facilement accessible sur la terre ferme est une invitation à la sortie des eaux. Sans cesse en mouvement et en l’absence de lumière, aucune de nos photos n’est ressortie.
Nous quittons Dalvik et pique niquons près de la zone humide en sortie de la ville. Quelques mouvements de Sternes arctiques mais l’on sent bien que ce n’est plus la bonne heure. Le temps vire au gris et c’est sous de sombres nuages que nous roulons vers Myvatn. Arrêt à Godafoss, une très jolie cascade comme l’Islande en regorge. Nous ne sommes pas les seuls, d’autres touristes profitent aussi du spectacle. Lorsqu’il y a du soleil, cette « cascade des dieux » offrent de magnifiques arcs-en-ciel mais aujourd’hui pas le moindre rayon lumineux pour se disperser dans les gouttes d’eau expulsées par la cataracte.
26-28 août 2016 – Comme chaque année, à la fin de l’été, le rendez-vous en Camargue est incontournable ! C’est en effet l’époque de la migration post-nuptiale, l’heure des regroupements des laro-limicoles sur les baisses. Nous arrivons sur place vendredi soir, direction la route menant à Piémanson. 17 heures, il fait encore bien chaud en cette période de canicule. Nous commençons à chercher parmi les groupes de limicoles en espérant tomber sur la star du moment : un Bécasseau minuscule, qui a été revu le matin même ! Pas de chance, il semble avoir déserté la zone. De façon générale peu d’oiseaux : quelques Bécasseaux minutes, cocorlis et variables, des gravelots grands, petits et à collier interrompu, des rassemblements de Sternes caugeks et pierregarins auxquelles se mêlent de rares Guifettes noires. Parfois le cri rauque d’une Sterne caspienne, accompagnée de son jeune, nous tire de notre torpeur. Au loin, au milieu des brumes de chaleur, se laisse deviner la silhouette d’un Balbuzard pêcheur. Bref, une ambiance assez calme pour la saison ! Tandis que le soleil décline, l’air devient plus respirable. Il est temps de sortir l’objectif, les flamants se découpant dans le soleil couchant. Image digne des soirées africaines !
La migration post-nuptiale a déjà débuté ! Quelques oiseaux sont de passage dans notre région aixoise avant de continuer leur voyage vers le sud. Alors que j’observais un Gobemouche noir, je me retrouve nez à nez avec un Torcol fourmilier, juste le temps de remonter chercher l’appareil. Il est toujours là !