Après avoir longé les falaises de Staple, le bateau gagne de petits îlots où de nombreux Phoques gris ont élu domicile. Les îles de Farne accueillent une colonie importante qui est estimée entre 300 à 400 individus. Les femelles mettent bas en automne. Ils se nourrissent de poissons et de céphalopodes, parfois même d’oiseaux marins.
Il n’est pas toujours facile de distinguer le jeune Phoque gris du jeune Phoque veau-marin moins commun que le Phoque gris sur les côtes écossaises, surtout lorsqu’il se tient de face. L’un des critères est la forme des narines : presque parallèles chez le Phoque gris et en forme de cœur chez le Veau-marin. Le second critère est la forme du museau, assez proéminent et allongé chez le Phoque gris, mais un peu moins marqué sur les jeunes comme en témoigne cette photo dont le faciès pourrait évoquer celui du Veau-marin. Mais c’est un peu plus facile de profile !
Nous avons la chance d’observer de nombreux individus. Certains jouent les équilibristes sur les rochers, d’autres, intrigués, tournent autour du bateau avant de plonger. Les Phoques gris peuvent sonder jusqu’à 30 mn et plongent rarement à plus de 300 m.