Jeudi 17 janvier

Jour de changement de copilote. Les vacances d’Elise touchent à leur fin. Nous passons la matinée tranquillement à préparer ses affaires et nous rendons au petit aéroport de Dunedin. Pas facile de dire au revoir, à nouveau, aux amis en sachant que vous ne les reverrez pas avant un bon moment pour continuer vos aventures de l’autre côté du monde. Elise s’en va, je récupère Cédric, venu également du sud de la France. C’est reparti pour une nouvelle aventure pour terminer cette boucle à travers la Nouvelle-Zélande. Nous prenons la direction des Catlins, terres sauvages et reculées à la frontière entre les régions d’Otago et du Southland. Les Catlins prennent leur nom de la rivière Catlins, elle-même nommée en l’honneur du capitaine baleinier Edward Cattlin. Le 15 février 1840, il acheta à Hone Tūhawaiki (également connu sous le nom de “Bloody Jack”) un lot de terrains le long de la rivière Catlins pour 30 mousquets et 30 £. Les commissaires aux terres de la Nouvelle-Zélande ont toutefois refusé d’approuver l’achat et les Maoris ont reçu une grande partie des terres après de longues négociations qui se sont terminées plus d’une décennie après la mort de Cattlin. Nous gagnons Nugget Point, dans Totara scenic reserve.

Nugget point
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Nugget point
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Nugget point

Le phare construit en 1870 domine d’abruptes falaises abritant une colonie d’otaries à fourrure. Quelques manchots antipodes ont également élu domicile dans ce site inaccessible mais nous ne parviendrons pas à les observer. En revanche, difficile de manquer la colonie de spatule royale installée dans la végétation d’un roc luttant contre les assauts de l’océan. Quelques albatros croisent au loin ainsi que de 2 pétrels géants qui passent à proximité.

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Nugget point
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Colonie de spatule royale, Nugget point

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Nugget Point -DoC

Nous gagnons un petit camping au bord de Surat Bay. Nous profitons de la fin de journée pour balader sur la plage.

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Plage de Surat Bay
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Plage de Surat Bay
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Surat Bay

Nous avons la chance d’observer des lions de mer : 6 au final. Nous croisons tout d’abord un mâle isolé puis un couple endormi l’un contre l’autre, 2 autres individus.

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Couple de Lion de mer, Surat Bay
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Couple de Lion de mer, Surat Bay
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Lion de mer, Surat Bay

Mais la rencontre la plus marquante restera celle avec ce gros mâle vraiment impressionnant ! Il se dresse à notre approche nous observant au retour, baille et reste attentif à nos faits et gestes.

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Lion de mer, Surat Bay
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Lion de mer, Surat Bay
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Lion de mer, Surat Bay
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Lion de mer, Surat Bay

Vendredi 18 janvier

La journée est consacrée à la visite des Catlins. Nous refaisons un tour sur la plage au petit matin mais les lions semblent déjà avoir quitté leur refuge nocturne installé dans les dunes. Nous prenons la route, arrêt au Balade sur la plage au petit matin. Nous prenons la route, première escale : le Jacks Blowhol, faille profonde de 55m créée par l’effondrement du toit d’une grotte souterraine communiquant avec la mer distante de 200m. Les effets sonores peuvent être impressionnants lorsque la houle s’engouffre dans les tunnels. Mais l’océan est calme ce matin !

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Jacks Blowhole track – DoC

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Jack’s Blowhole

Nous ne nous attardons pas, les sites à visiter dans les Catlins sont nombreux ! Arrêt suivant à la photogénique cascade de Purakaunui, au milieu d’une magnifique forêt native.

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Purakaunui falls DoC

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Purakaunui falls
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Purakaunui falls
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Purakaunui falls
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Vue sur la plage de tautuku depuis Florence hill Lookout

Nous continuons de saut de puce en saut de puce pour arriver en début d’après-midi au lac Wilkie formé durant la dernière ère glaciaire lorsque l’eau fut prise au piège entre falaises et dunes. Cette tourbière n’atteignant pas plus d’1,5m de profondeur constitue un écosystème riche et fragile.

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Lac Wilkie
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Lac Wilkie

Rapide détour par le phare de Waipapa où nous observons à nouveau un couple de lion de mer, endormi sur la plage. Juste le temps de prendre quelques images avant de poursuivre jusqu’à Curio Bay que nous voulons gagner avant la fin de journée pour optimiser nos chances d’observer à nouveau le manchot antipode.

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Lion de mer, waipapa
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Lion de mer, waipapa
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Lions de mer, waipapa
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Phare de waipapa

Il n’est pas très tard quand nous y arrivons et nous nous installons dans le camping de la baie. Petit tour au musée local assez instructif et nous gagnons la baie régulièrement fréquentée par les dauphins d’Hector, mais nous n’en verrons pas malgré les bonnes conditions de visibilité.

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Curio Bay

Vers 18h nous nous rendons à la colonie de manchot beaucoup plus touristique que la plage de Sandfly bay sur la péninsule d’Otago ! Le site se situe au milieu d’une forêt pétrifiée. Il s’agit de l’un des exemples les plus étendus et les moins perturbés de forêts fossiles du Jurassique au monde et s’étend sur environ 20 km de la baie de Curio, au sud-ouest de Slope Point. Il y a 180 millions d’années, la région de la baie de Curio était une vaste plaine inondable côtière boisée. Durant le Jurassique moyen, la Nouvelle-Zélande faisait partie de la marge orientale de l’ancien super-continent connu sous le nom de Gondwana. Au nord de la baie de Curio, la majeure partie de la Nouvelle-Zélande future était sous la mer. Des inondations massives de débris volcaniques auraient détruit la forêt qui aurait finalement repoussé pour être à nouveau inondée de débris volcaniques. Cela s’est produit au moins quatre fois sur une période d’environ 20 000 ans. La séquence des événements est clairement enregistrée par des bandes distinctes de souches d’arbres fossilisées et de bois exposés aujourd’hui dans la paroi de la falaise. Au fil des millions d’années, les sédiments ont été profondément enfouis et imprégnés de silice minérale au fil du temps, ce qui a finalement transformé le bois en roc.

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Forêt pétrifiée, Curio Bay
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Forêt pétrifiée, Curio Bay
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Forêt pétrifiée, Curio Bay
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Forêt pétrifiée, Curio Bay
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Forêt pétrifiée, Curio Bay

Un premier manchot finit par sortir de l’eau et ne tarde pas à être rejoint par un congénère. Spectacle assuré : les deux individus viennent balader sur les rochers, vocalisent et se toilettent dans la lumière du soir rasante qui finit par s’estomper.

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Manchot antipode, Curio Bay
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Manchot antipode, Curio Bay
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Manchot antipode, Curio Bay
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Manchot antipode, Curio Bay
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Manchot antipode, Curio Bay
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Manchot antipode, Curio Bay

Dans notre dos, un autre manchot « escalade » la falaise pour disparaître dans la végétation où apparaît furtivement un poussin ! Cela fait plaisir à voir quand on connaît la rareté de cette espèce endémique ! (Pour en savoir plus sur cette espèce consultez notre article consacré au Manchot antipode). Une bien belle fin de journée dans les Catlins !

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Manchot antipode, Curio Bay

Notre parcours dans les Catlins

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Curio Bay -DoC

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Website of the Catlins

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