Tag: Birdwatching

L’île aux Aigrettes, laboratoire pour la conservation de la biodiversité

A seulement 1 km de la côte de Mahébourg, l’île aux Aigrettes, inhabitée, constitue une superbe réserve naturelle de 26 ha gérés par la Mauritian Wildlife foundation. L’accès y est réglementé mais des visites guidées y sont organisées. J’ai eu la chance de passer la journée sur l’île, accompagnée d’une guide spécialisée sur le projet de sauvegarde du Pigeon rose et qui m’a fait découvrir les secrets de cette île, véritable laboratoire pour la conservation de la biodiversité.

L'île aux aigrettes
L’île aux aigrettes

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Observer le phragmite aquatique à Biebrza

Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza

Le passereau le plus rare d’Europe

Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.

Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.

Une espèce exigeante

Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.

Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.

Une journée à la recherche du phragmite

Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.

Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza
Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza

Voici des conseils pour observer le phragmite aquatique à Biebrza

Le passereau le plus rare d’Europe

Le Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), migrateur trans-saharien, est le passereau le plus menacé d’extinction en Europe continentale et est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN. Il niche dans l’Est de l’Europe. La principale population se situe en Europe centrale et compte environ 12000 mâles chanteurs. D’autres noyaux de population se rencontrent en Hongrie, en Poméranie et en Sibérie occidentale. Les oiseaux qui nichent dans l’est de la Pologne appartiennent donc au principal noyau de population.

Un recensement effectué en 2007 estimait la population polonaise à environ 2600 mâles chanteurs répartis sur 3 sites principaux. Avec 2000 mâles chanteurs, la vallée de la Biebrza constitue le plus important site de reproduction pour le pays et même pour l’Union européenne et le deuxième au monde (1). Elle accueille ainsi 90% de la population du pays et 16% de la population globale.

Une espèce exigeante

Contrairement au Phragmite des joncs, le Phragmite aquatique est particulièrement exigeant. Il affectionne les prairies humides à petites hélophites faiblement inondées avec une végétation entre 50 cm et 1m, et ce durant la totalité de son cycle écologique. Il évite donc les zones où l’eau est trop profonde avec une végétation trop haute. Ce caractère spécialisé permet de comprendre sa nette régression sur son aire de répartition : la modification de son habitat, notamment liée à la modification des pratiques agricoles et au drainage des tourbières, est la menace essentielle qui pèse sur cette espèce.

Dans la vallée de la Biebrza, les roseaux étaient autrefois récoltés à la faux ce qui permettait d’éviter la fermeture des milieux. Cette pratiques est désormais abandonnée. En 1994, un grand incendie a également entrainé une forte minéralisation du sol. Même ici, l’espèce avait commencé à régresser. Heureusement, la création du parc national et la mise en place de mesures de gestion adaptées à cette espèces ont permis d’obtenir des résultats très positifs.

Une journée à la recherche du phragmite

Voici donc le compte-rendu d’une journée consacrée à l’observation de cette espèce emblématique.

Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza
Phragmite aquatique, Bagno Lawki, Parc national de Biebrza

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Bialowieza : les pics du Budy black trail

8 juillet. Arrivée à l’aéroport de Varsovie vers 21h30. Après avoir récupéré la voiture de loc, nous filons vers Bialowieza, première étape de ce périple polonais située à un peu plus de 3h de route. L’objectif : être sur place avant le lever du soleil pour tenter d’avoir la chance d’observer le mythique Bison d’Europe, qui, à l’aube, se nourrit encore dans les prairies avant de disparaître dans l’épaisse forêt. Sachant que le soleil ici se lève à 3h, la nuit risque d’être courte ! Sur la route nous croisons de nombreux renards, en particulier des jeunes de l’année. Une petite pause nous permet de contacter notre première espèce d’oiseau du voyage : crex crex, crex crex, plusieurs râles des genêts se répondent dans l’obscurité nocturne. Nous reprenons la route et roulons jusqu’au village de Bialowieza. Il est minuit passé, le réveil est programmé à 2h45 …

9 juillet. Il fait encore sombre mais la clarté de l’aube suffit à deviner les formes dans les vastes prairies qui s’étendent entre le village et la forêt. La brume, en revanche, est plus gênante ! Mais nous aurons beau scruter aux jumelles, nous ne trouvons pas les silhouettes des bovidés. Tandis qu’une lune rousse se lève, les oiseaux s’activent et nous avons droit un super concert de râles des genêts, cailles et locustelles fluviatiles. L’ambiance est géniale !

L'aube sur la forêt de Bialowieza
L’aube sur la forêt de Bialowieza

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Roselin cramoisi aux Montets

Dimanche 25 juin. Il faut attendre le début de la matinée pour que la pluie finisse par cesser. Les nuages restent cependant menaçants et n’engagent guère à un départ immédiat pour une randonnée. Nous décidons donc de prendre notre temps et de redéfinir nos plans pour la journée. Tandis que nous prenons paisiblement le petit déj, un chant attire promptement…

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