Dimanche 10 février
Nous avons passé la nuit à Te Roroa, à proximité de la célèbre forêt de Waipoua et, au petit matin, le soleil est au RDV. Les kauris ou kaoris désignent des espèces de conifères du genre Agathis, présents en Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie. Les Kauri font partie des arbres les plus puissants du monde. Ils peuvent atteindre plus de 50 m de hauteur, leur circonférence du tronc peut atteindre 16 m et vivre plus de 2 000 ans. En Nouvelle-Zélande, les kauris (Agathis australis) sont présents dans l’île du Nord. Arbres emblématiques, ils étaient considérés comme des divinités par les maoris qui donnèrent des noms aux arbres les plus imposants. Les Maoris utilisaient du bois de kauri pour la construction de bateaux, la sculpture et la construction de maisons. La gomme était utilisée comme allume-feu et pour mastiquer (après l’avoir trempée dans de l’eau et mélangée avec le lait de la plante puha). La route State Highway 12 est un bon itinéraire pour découvrir cette richesse botanique et plusieurs stops permettent de faire de courtes balades menant à quelques arbres emblématiques.
[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
Nous commençons par la Kauri walks qui conduit au Four sisters puis arrêt obligatoire au Te Matua Ngahere, âgé d’environ 2000 ans, il est le Père de la forêt. Avec ses 29,9m de haut, il n’est pas le plus haut mais son tronc est le plus large. 16,41m de circonférence, impossible de le serrer dans ses bras ! Pensez à vérifier sur le site du DoC le statut des sentiers. Certains sont fermés depuis notre passage, c’est le cas des four sisters. L’accès au Tane Mahuta, le Seigneur de la forêt, est également interdit. Il s’agit du kauri le plus massif connu. 51,2 m de haut, 13,8 m de circonférence, rien que ça !
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Autrefois, les forêts de Kauri couvraient 1,2 million d’hectares de l’extrême nord du Northland à Te Kauri, près de Kawhia, et étaient communes lorsque les premiers habitants sont arrivés il y a environ 1 000 ans. La déforestation a malheureusement impacté largement la population de kauri de Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, les kauris sont affecté par une maladie : le dépérissement du kauri est une maladie cryptogamique incurable et mortelle, causée par une espèce de champignons, le Phytophthora agathidicida. Cette maladie a été découverte dans les années 1970 sur l’île de la Grande Barrière, mais s’est depuis répandue dans les îles principales. Il semble que ce micro-organisme soit présent en Nouvelle-Zélande depuis des siècles, probablement même avant l’arrivée de l’homme, et qu’il ne soit devenu un danger pour le kauri que récemment. Plusieurs sites sont d’ailleurs fermés désormais au public pour tenter de les préserver. Les derniers spots accessibles sont surveillés et l’on ne peut y pénétrer qu’une fois après avoir nettoyé et aspergé les chaussures avec je ne sais quel produit.
[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] DoC Kauri
Nous poursuivons la route vers le nord et finissons par rejoindre la côte avec de jolis points de vue sur les baies et falaises côtières de Omapere et de la réserve naturelle de Arai te Uru. Joli point de vue sur Martin’s Beach.
Nous faisons un bref détour par Koutu Boulders, bien moins touristique que le spot de l’île du sud. Un peu moins joli cependant.
Il n’y a plus qu’à traverser l’île du nord pour relier la côte Est à Paihia où nous avons réservé une sortie en mer pour le lendemain. Le site est particulièrement paisible et agréable et nous prenons plaisir à flâner sur le port en dégustant une glace.