Dimanche 16 octobre. Nous embarquons, pour la dernière fois de la saison pour nous, à bord de la Croix du sud V avec l’équipe de Découverte du vivant, pour observer la faune du grand large. C’est toujours avec autant d’excitation que nous quittons Sanary. Quelques groupes de thons sautent hors de l’eau, comme souvent en cette saison. Un premier groupe de Dauphins bleu et blanc vient à l’étrave avant de réaliser quelques sauts loin dans les vagues arrières. Un souffle est aperçu au loin : un Rorqual commun. Il est assez calme et nous passons un long moment à l’observer.
Le jardin botanique de Pamplemousses a été créé en 1770 à l’initiative de Pierre Poivre, succédant au jardin des agrumes et de potager fondé en 1735. Pierre Poivre y rassemble une importante collection en provenance du monde entier. S’étendant aujourd’hui sur 25ha, la balade le long de ces grandes allées vous permettra de découvrir de nombreuses plantes exotiques mais également les endémiques de l’île Maurice.
Etant logés une partie de notre séjour chez nos amis à Tamarin, nous avons eu la chance de découvrir avec eux le sud de l’île Maurice. La route côtière permet de traverser de nombreux écosystèmes : du lagon à la montagne en passant par les mangroves et les falaises découpées de Souillac rappelant le Finistère. Embarquez avec nous à la découverte de cet itinéraire !
Avec ses 2709m d’altitude le pic de Bure est le troisième plus haut sommet du Dévoluy derrière l’Obiou (2789m) et le Grand Ferrand (2758m). Le site accueille un observatoire astronomique tristement connu suite à l’accident du téléphérique permettant d’y accéder le 1er juillet 1999. Les conditions climatiques qui règnent sur le plateau sont rudes : le vent y souffle parfois à plus de 130 km/h et la température atteint régulièrement les -20°C en hiver. 5 grandes combes permettent de parvenir au plateau constitué de lauzes silicieuses du Maestrichtien et de lauzes argileuses du Campanien surmontant différentes couches calcaires. Pour le naturaliste, une randonnée sur les pentes de ce massif s’étalonnant depuis 1280 m est d’un grand intérêt : elle permet de traverser un grand nombre de biotopes depuis les forêts mixtes jusqu’aux éboulis et falaises calcaires en passant par des pelouses alpines.
Si la plupart des touristes viennent au Cap Malheureux pour admirer son église, voire se marier, en ce qui nous concerne c’est la lecture des comptes-rendus ornithos que nous avions potassés avant notre départ qui nous a motivés. En juillet, le Cap Malheureux est en effet un très bon site pour le seawatch. Situé juste en face du Coin de Mire il est en effet possible d’observer les oiseaux qui y nichent ou qui longent la côte lors des journées venteuses. En rentrant de la sortie cata, nous avons tenté l’expérience. Nous sommes début août, cela devrait passer ! Nous voilà donc sur la plage, au milieu des mariés japonnais, notre longue-vue pointée vers le large.