Jeudi 7 février
Nous arrivons le soir à Paraparaumu Beach où j’avais dormi un mois auparavant avec Elise. Nous n’avions pas eu de chance car notre expédition sur Kapiti Island avait été annulée. Cette fois-ci sera la bonne ! Nous avions réservé à l’avance avec Kapiti Nature Tours l’aller-retour simple en navette sans la visite guidée. 2 points de chute sont possibles : North End et Rangatira. C’est ce dernier que nous choisissons car plus pratiques pour les balades.
[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation
Vendredi 8 février
Après vérification des sacs et nettoyage des chaussures, mesures qui sont devenuespour nous presque familières, nous embarquons sur la plage direction la réserve naturelle de Kapiti. Cette île sanctuaire a été débarrassée des mammifères introduits permettant aux oiseaux endémiques de se développer en toute sérénité. L’île accueille en effet de nombreuses espèces comme le râle wéka, le kiwi d’Owen (Little Spotted Kiwi) ou encore le Takahe. La journée s’annonce vraiment belle ! Depuis Rangatira, il est possible de gagner le sommet de l’île en faisant une boucle. C’est ce parcours que nous choisissons. Mais avant, nous avons droit à une présentation de l’île par une guide qui énumère les différentes espèces qu’il est possible d’observer et les actions de conservation qui ont été menées sur le site : élimination des prédateurs et introduction d’espèces endémiques. En 1870, les naturalistes identifient Kapiti comme site possible pour un refuge ornithologique et il est réservé à cet effet en 1897. Toutefois, une grande partie de l’habitat de l’île avait déjà été détruite et l’ensemble était envahi par des animaux introduits. Le naturaliste visionnaire Richard Henry, arrivé en tant que gardien à Kapiti en 1908, fut l’un des pionniers des premiers travaux sur l’utilisation des îles en tant que réserves d’oiseaux. En 1987, lorsque le Département de la conservation a pris en charge l’intendance de Kapiti, de nombreuses espèces envahissantes avaient été éliminées. Les chèvres ont été éradiquées de l’île en 1928, suivies par les chats, les cerfs, les moutons, les bovins, les cochons et les chiens. Les Possums ont été détruits entre 1980 et 1986 dans le cadre de la première opération du genre jamais réalisée avec succès. Plus de 22 500 possums ont été tués au cours de ce processus. Les rats ont été éradiqués par application aérienne de brodifacoum en septembre-octobre 1996, laissant l’île totalement exempte de mammifères introduits.
Pendant ce temps, une hirondelle messagère effectue des va-et-vient pour alimenter ses jeunes qui piaillent dans le nid dans la structure en bois du hall et un wéka se balade tranquillement entre les pieds des visiteurs. Le discours terminé, nous sommes laissés à nous-mêmes et pouvons prendre tout notre temps pour découvrir les lieux. Les créadions de Lesson sont nombreux dans la première partie de la forêt. Ils se faufilent telles des ombres dans le sous-bois passant presque inaperçu au milieu des feuilles mortes. Pas facile de les prendre en photo avec si peu de lumière.
Au fur et à mesure que le sentier s’élève, la forêt se densifie et les arbres s’élèvent. Les oiseaux se signalent par leurs cris, les observer et une autre histoire ! La meilleure technique et de patienter aux points d’alimentation. Quelques mangeoires sont en effet disposées au fil du parcours. Les oiseaux ne tardent pas à se montrer : méliphages carillonneurs et hihis de Nouvelle-Zélande se perchent à proximité dans une ronde incessante.
Nous arrivons au point culminant d’où nous jouissons d’une jolie vue sur la mer et la forêt.
Demi-tour. Nous regagnons le sentier pour pique-niquer à l’ombre à proximité de mangeoires. Nous dégustons notre boîte de sardine étalée sur du pain de mie en compagnie des kakas dont il faut se méfier. A peine nous détournons le regard qu’ils n’hésitent pas à tenter de chaparder ce qui traîne dans les sacs à proximité voire même dans la main !
C’était une bonne idée que de stationner là ! Un Glaucope de Wilson vient se percher quelques instants dans un arbre fruitiers, j’aurai au moins une image de ce piaf !
Nous finissons la balade en faisant quelques images de la perruche de Sparrman. Elle non plus je ne l’avais pas dans la photothèque !
Nous avons tout juste le temps de faire un tour sur la plage avant de reprendre le bateau. Une journée bien remplie qui ne s’arrête pas là ! Il nous faut maintenant monter jusqu’à Waitomo ! Nous en avons pour 5 heures de route !
Liste des espèces observées sur Kapiti Island
[su_spoiler title=”Oiseaux observés” style=”fancy”]
Râle wéka | Weka |
Mouette scopuline | Red-billed Gull |
Goéland de Kelp | Kelp Gull |
Sterne Tara | White-fronted Tern |
Carpophage de Nouvelle-Zélande ou kereru | New Zealand Pigeon |
Nestor superbe | New Zealand Kaka |
Perruche de Sparrman | Red-fronted Parakeet |
Méliphage tui | Tui |
Méliphage carillonneur | New Zealand Bellbird |
Gérygone de Nouvelle-Zélande | Gray Gerygone |
Mohoua à tête blanche | Whitehead |
Mohoua pipipi | Pipipi |
Glaucope cendré | North Island Kokako |
Créadion de Lesson | North Island Saddleback |
Hihi de Nouvelle-Zélande | Stitchbird |
Rhipidure à collier | New Zealand Fantail |
Miro de Garnot | North island robin |
Hirondelle messagère | Welcome Swallow |
Pinson des arbres | Common Chaffinch |
[/su_spoiler]
Comment se rendre à Kapiti Island ?
La structure Kapiti Island Nature Tours organise quotidiennement des trajets pour l’île depuis Paraparaumu Beach pour des visite à la journée. Il est possible de découvrir l’île par soi-même ou de participer à des visites guidées. La structure propose également des hébergements et des sorties nocturne d’observation du kiwi.
[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Liens utiles
- Kapiti Island Nature tours
- Kapiti Island nature reserve -DoC
- Kapiti Island Nature and Conservation – DoC