Sur les 11 espèces d’oiseaux endémiques qu’accueillait l’île de Rodrigues, il n’en reste que deux : le Cardinal de Rodrigues (Foudia flavicans) et la Fauvette de Rodrigues (Acrocephalus rodericanus). Elle accueillait autrefois un parent proche du dodo : le solitaire dont des restes sont exposés dans le petit musée de la réserve de Grande Montagne.
La famille des Phaethontidae ne compte dans le monde que 3 espèces de phaéton appelé également “paille-en-queue”. Ce sont de grands oiseaux pélagiques, élégants avec leur long prolongement caudal qui permet de doubler la taille de l’oiseau. Ils passent l’essentiel de leur vie à voler au dessus des océans qu’ils soient Pacifique, Atlantique ou Indien : Le Phaéton à bec…
11 août 2016 : départ du petit village de pêcheurs de Pointe Diamble en début de matinée pour l’île aux Cocos, située au nord-ouest de l’immense lagon de Rodrigues. La traversée se fait à la voile, aidée du moteur si besoin, sur une embarcation traditionnelle. Nous filons sur les eaux turquoise peu profondes où affleurent régulièrement les coraux. Nous avions organisé notre sortie avec Marie-Paule Sakoury, gérante de la structure Eco-ballade. Leur démarche est adaptée à la démarche naturaliste telle que la nôtre et respectueuse de l’environnement, l’ambiance est agréable, que demander de plus 😉 ? Petit à petit, nous nous rapprochons des îlots coralliens de l’île aux Sables et l’île aux Cocos et commençons enfin à apercevoir des oiseaux qui étaient absents durant la traversée. C’est parti pour une journée au milieu des oiseaux marins !
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Ile aux Cocos au premier plan et plus loin l’île aux Sables vues du cielL’île de Rodrigues et une barque traditionnelle
A seulement 1 km de la côte de Mahébourg, l’île aux Aigrettes, inhabitée, constitue une superbe réserve naturelle de 26 ha gérés par la Mauritian Wildlife foundation. L’accès y est réglementé mais des visites guidées y sont organisées. J’ai eu la chance de passer la journée sur l’île, accompagnée d’une guide spécialisée sur le projet de sauvegarde du Pigeon rose et qui m’a fait découvrir les secrets de cette île, véritable laboratoire pour la conservation de la biodiversité.
Mercredi 19 juillet. Nous testons une dernière fois, au petit matin la piste au bison, mais toujours rien, seul un cerf daignera traverser la piste, mais la lumière était encore trop faible pour faire des images. Nous aurons bien profité de Bialowieza, il est temps pour nous de lever le camp et de gagner de nouveaux horizons. Direction le nord…