24 février 2017. Dernière étape de cette virée le long de la côte atlantique : l’incontournable Baie de l’Aiguillon. Étendue sur 5900 ha à cheval sur la Vendée et la Charente-Maritime, la réserve naturelle nationale de la Baie de l’Aiguillon joue un rôle essentiel pour l’accueil des oiseaux d’eau migrateurs et hivernants.
Mercredi 29 mars. Un soleil au beau fixe, pas de vent, la journée s’annonce idéale pour le comptage hebdomadaire effectué par la LPO PACA sur les salins d’Hyères. Les échasses et les avocettes ont commencé à se rassembler sur l’étang du Redon, prémices de la saison des amours. Mais l’ambiance est globalement assez calme. La plupart des hivernants ont quitté le site, quant aux migrateurs, ils ne sont pas très nombreux aujourd’hui. Sur les bassins des Pesquiers un Cormoran très coopératif, se laisse photographier sur son habituel piquet. Toujours aussi photogénique, il est difficile de résister à la tentation de lui tirer le portrait.
Dimanche 26 mars. Après une fin de semaine bien pluvieuse, nous avons enfin droit à une éclaircie. Temps et période idéaux pour une virée à la recherche des migrateurs ! La Camargue, bien entendu, semblait être la destination rêvée. Mais la présence de plusieurs marouettes signalées les jours précédents autour de l’étang de Berre est bien trop tentante ! Finalement ce sera les deux : Berre le matin, Camargue ensuite.
Au petit matin, l’ambiance est calme sur les Palous de Saint-Chamas mais vite rompue par les cris sonores de deux Coucous geais. La matinée s’annonce bien : les migrateurs semblent bien arrivés ! Une huppe décolle de la piste …
Huppe fasciée, Saint-Chamas
… tandis qu’un chant inhabituel attire notre attention ; il s’agit d’une Gorgebleue qui se pose de temps en temps en bordure de la roselière pour s’alimenter. Une Marouette ponctuée pointe le bout de son bec pour marcher un temps à découvert. Elle reste certes à distance, cela ne donnera pas de photo correcte. C’est certain que cet individu n’est pas aussi coopératif que celui de l’année précédente, mais une ambiance malgré tout bien sympa.
Dans le cadre du plan national d’action pies-grièches, des prospections pie-grièche méridionale avaient été menées en 2012, 2013 et 2015. Cette enquête reprend cette année et a pour but d’évaluer les tendances démographiques de cette espèce en PACA et de déterminer les principaux noyaux de population.
Comme chaque année, entre mars et mai, la zone de la Lieurette à Hyères attire les marouettes en halte migratoire. Si, après des travaux de drainage, 2016 avait été plutôt une année mitigée (aucune poussin observée !) 2017 s’annonce en revanche très bien avec une première Marouette ponctuée dès le 25 février. Le 13 mars, c’est une Marouette poussin qui…