Sandy Bay

Jeudi 31 janvier

Nous traversons de vastes forêts. Ces contrées semblent préservées et contrastent  avec les étendues exploitées de l’île du Nord. Nous avions réservé à l’avance une place à The barn Backpaker Camping, arrêt obligatoire pour les marcheurs désirant partir explorer le vaste parc national. Une petite balade le long de la plage me permet d’observer un groupe de 130 barges rousses tandis que le soleil se couche sur les eaux calmes de la baie.

[wc_fa icon=”map-marker” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Localisation

Vendredi 1er février

Nous avions mis le réveil de bonne heure ce matin. Pour explorer la côte sauvage d’Abel Tasman deux options sont possibles : par voie terrestre ou marine. Cette fois-ci nous choisissons le kayak. C’est l’activité phare de la baie et plusieurs structures offrent leurs services. A 8h nous n’avions pas réservé à l’avance et trouvons malgré tout un kayak disponible. Mais étant donné le nombre de touristes, il est probablement préférable de le faire. Des visites guidées sont aussi proposées mais nous choisissons la version autonome et prenons un kayak pour la journée. Le briefing sur les conditions de sécurité et les règles du parc est pointu et instructif. Nous gagnons la plage où nous avons droit aux dernières démonstrations : comment tourner, faire marche-arrière, demi-tour … et nous voilà livrés à nous-mêmes. La baie est tout d’abord bien calme mais assez rapidement le vent se lève. Il devient difficile d’aller à son encontre ! Nous décidons de contourner l’île pour être au maximum à l’abri dans les baies. C’est un bon choix que nous sommes visiblement les seuls à prendre : nous ne croiserons pas d’autre kayak de ce côté. Nous longeons les rochers et observons quelques otaries. Arrêt dans une petite baie, nous prenons notre courage à 2 mains … ça va l’eau n’est pas si froide. Une otarie, intriguée par notre présence se met également à l’eau et vient à notre rencontre. Elle se prête au jeu, tourne autour de nous, nous observe en se grattant. Les moments d’interaction avec la faune sauvage sont toujours des moments magiques source d’une grande émotion. Nous retournons sur la plage où nous prenons notre pique-nique profitant du soleil à l’instar de nos compagnons du jour. Nous poursuivons notre tour de l’île avec quelques difficultés au niveau du cap. Il faut ramer fort !!! Et remontons jusqu’à la plage. La marée est bien basse. Ce sont des tracteurs qui remonteront les kayaks. Passage au centre pour prendre une douche, petit café et c’est parti à bord de notre kingfisher van pour gagner l’autre partie de la péninsule.

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] DoC Parc National d’Abel Tasman

A vol d’oiseaux, ce n’est pas très loin, mais en voiture cela en fait des kms ! Nous avions réservé à l’avance une place dans un petit camping écolo « Rata camp » près d’Anatimo. Arrêt à Takaka pour faire quelques courses puis escale à la petite balade menant aux eaux limpides de Te Waikoropupū Springs, les plus grandes sources d’eau douce de la Nouvelle-Zélande, les plus grandes sources d’eau froide de l’hémisphère sud qui contiennent certaines des eaux les plus claires jamais mesurées. Il ne faut pas plus de 20mn pour faire le tour.

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Te Waikoropupū Springs

Te Waikoropupū Springs
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Te Waikoropupū Springs

Gibbs Hill Track

Puis nous gagnons notre camp. Véritable coup de cœur pour ce site sauvage et écologique fabriqué par Lawrence et ses fils. On se sent immédiatement chez soi dans cette cuisine ouverte.

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King Fisher au Rata Camp
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La cuisine de Rata Camp

Nous sommes seuls ce soir et la douceur de la soirée accompagnée par les chants des grillons me rappelle la quiétude des soirées d’Afrique. Un faucon de Nouvelle-Zélande vient chasser dans le parking et finit par se percher sur le toit pour déguster son repas. L’occasion est trop belle et je me presse de récupérer mon matos dans la voiture.

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Faucon de Nouvelle-Zélande
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Faucon de Nouvelle-Zélande
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Faucon de Nouvelle-Zélande

Un weka s’est également approprié les lieux et vient à nos pieds chercher si nous n’avons rien laissé tomber. Mais non. Dans la soirée, Lawrence, le propriétaire viendra nous rendre visite. La discussion s’installe rapidement et nous passerons un bon moment en sa compagnie.

Samedi 2 février

Nous partons dans la matinée pour faire la rando Gibs Hill Track, boucle de 23 km permettant de faire le tour de la péninsule. Pas de chance, en tentant de garer le van, nous nous ensablons. Impossible de sortir !! Il fallait bien que cela arrive une fois dans le voyage !! Pas facile de bouger ce genre de véhicule. Mais pas de panique, les kiwis sont plutôt sympathiques et prêts à donner un coup de main ! Malheureusement, peu de personnes fréquentent cette piste … Nous rappelons Lawrence qui finit par arriver avec son tracteur, il nous sort de là en 2mn ! Cette fois-ci nous pouvons vraiment y aller. Le sentier ne présente pas de grande difficulté, comptez cependant 5h pour faire tout ce parcours. Nous montons et descendons à travers  un paysage rappelant la côte varoise, j’ai vraiment l’impression de faire le tour de la presqu’île de Giens !

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Gibs Hill Track, ambiance côte d’Azur !
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Gibs Hill Track et ses plages paradisiaques
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Gibs Hill Track, rain forest
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Gibs Hill Track, Fougères arborescente
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Gibs Hill Track, sentier au milieu de la rain forest
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Gibs Hill Track
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Gibs Hill Track
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Gibs Hill Track

Sauf qu’ici on croise des wekas et que certaines portions passent à travers une forêt humide aux fougères arborescentes. D’étranges brindilles attirent notre attention … Il s’agit de phasmes qui se battent sur le chemin, il faut vraiment regarder où on met nos pieds !!

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Phasme
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Phasme

Nous revenons enfin au point de départ avec une jolie lumière du soir.

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Retour sur Wanui Bay
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Retour sur Wanui Bay
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Retour sur Wanui Bay
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Retour sur Wanui Bay

Pas le temps de traîner car nous devons rejoindre notre prochain campement tout au bout de la pointe : Wharariki beach.

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Gibbs Hill Track

Farewell Spit

Il est  déjà tard quand nous arrivons sur place. Nous installons notre van au camping et partons a pieds jusqu’à la plage. Les touristes ont déjà quitté le site et les dunes se teintent d’ombres violacées.

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Wharariki Beach
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Wharariki Beach
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Wharariki Beach
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Sur le chemin du retour, la nuit toutes les vaches sont grises

Dimanche 3 février

Au petit matin nous nous rendons au cap Farewell et passons un long moment à observer les otaries qui jouent en contre-bas de la falaise. Tandis que nous prenons des images, une cigale vient se poser sur ma main.

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Cap Farewell
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Cap Farewell

La bande de sable de Farewell Spit est réputée pour accueillir de nombreux limicoles en halte migratoire, en particulier les barges. Mais l’accès est réglementé et la partie intéressante n’est accessible que par des visites guidées. Nous nous contenterons d’une petite boucle, occasion d’observer quelques oiseaux classiques comme les Goélands de Kelp, Mouettes de Buller et Huîtriers variables.

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Farewell Spit
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Huîtrier variable,Farewell Spit
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Goélands de Kelp, Farewell Spit
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Cormoran varié, Farewell Spit
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Mouette de Buller, Farewell Spit

[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Farewell Spit

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