Il n’y a pas que les raretés qui sont intéressantes à chercher en cette fin du mois d’octobre. Sur les cols de Provence, la majorité des rapaces ont fini leur migration post-nuptiale et c’est maintenant au tour des petits passereaux de défiler.
Découverte samedi 18 octobre 2014 d’un PGS ou Pouillot à grands sourcils Phylloscopus inornatus dans les tamaris en bordure des baisses camarguaises.
La nuit s’est déroulée en toute tranquillité et nous avons dormi sur nos deux oreilles. Seuls les chants de quelques Petit-ducs africains au petit matin ont accompagné notre réveil. La voisine à quant à elle entendu un éléphant vadrouiller autour du camp, probablement le stress de la nuit précédente qui l’aura maintenue en alerte ! Le soleil n’est pas encore levé et déjà les Petit-ducs africains ont regagné leur gîte diurne. Nos voisins, des habitués du camp, nous indiquent les sites qu’ils avaient repérés les jours précédents. Alors que l’on s’attend à ce qu’il nous montre une cavité, ils nous pointent un arbre à Mopane à 5m du bâtiment qui accueille les toilettes. Perché à 1,8m de haut, un adulte se tient blotti contre le tronc. Excellent ! Enfin nous parvenons à observer cette espèce qui aura bercé toutes nos nuits dans le Kruger.
Jeudi 28 août
Au petit matin, nous prenons la direction de la boucle réputée pour l’observation des oiseaux. Celle-ci, longue d’une vingtaine de kilomètres fait le tour du camp de Punda Maria. Il est possible d’y observer des espèces forestières comme le Trogon Narina, des Touracos et d’autres spécialités. Il y a bien ce matin quelques oiseaux qui chantent mais pas de véritable effervescence. Nous sommes probablement trop tôt en saison. Il n’y aura pas donc pas de coche ce matin et nous n’atteindrons pas les 350 espèces sur le voyage.
En discutant avec une sud-africaine dans le parc Kruger, on apprend que sur la fameuse piste S100, réputée pour être une des meilleures pour voir des grands prédateurs, un lionceau blanc a été vu. Une sous-espèce ? Un albinos ?