Nous traversons actuellement ce que certains politiques et journalistes se plaisent à appeler une crise écologique : réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, pollution … Cette crise est également liée à une crise de l’esprit où l’homme semble avoir perdu le sens de l’orientation : quelle est sa place au sein de la nature dont il dépend mais dont il est également le maître ? Alors que nous crions au loup et répondons aux problèmes par la destruction, nous pouvons nous demander quelle attitude adopter ? Quelle réaction l’homme doué de bon sens devrait-il avoir ? C’est dans ce contexte que Yves Paccalet, philosophe et naturaliste, publie cet ouvrage et cherche à nous rappeler à la raison. Son Eloge des mangeurs d’hommes aurait pu porter comme sous-titre “Critique des délires de l’homme moderne”. Malgré toutes ses prouesses techniques et technologiques, l’homme reste terrorisé devant l’image des grands prédateurs. Comme comprendre une telle peur alors que les chances de rencontrer de telles bêtes sont si infimes et le risque encourru si négligeable ? Cette peur des mageurs d’hommes témoigne d’un autre délire : celui de la peur de l’autre, la peur de l’étranger, littéralement la xénophobie. Enfin, nous pouvons distinguer dans ces lignes un troisième délire : celui de l’homme qui se croit hors de la nature alors qu’il scie la branche sur laquelle il est assis.
Juste une image en mémoire de ceux qui ont toujours défendu les valeurs qui sont les nôtres : liberté d’expression, esprit critique et lutte contre l’obscurantisme. Nous ne vous oublierons pas.
Bonjour à tous ! Petit bilan de l’année 2014 … en image ! Janvier 2014 : Nous fêtons le jour de l’an dans la Sierra Morena en Espagne … 1er janvier … nous avons la chance d’observer un Lynx ibérique ! L’année commence bien ! Février 2014 – Étant tombés sous le charme des sierras andalouses, nous voilà de retour…
Ce n’est pas pour Noël mais pour mon anniversaire que l’on m’a offert cet ouvrage. Et je dois avouer que c’était une excellente idée ;o) ! Le seul problème, c’est que l’on a encore plus envie de partir après l’avoir lu ! Philippe-Jean Dubois, ornithologue réputé, partage ici quelques unes de ses pérégrinations à travers le monde à la recherche…
Peut-on être philosophe et naturaliste ? Voilà la question que se pose Alain Cugno, professeur de philosophie et amoureux des libellules dans son ouvrage La libellule et le philosophe. Les deux activités semblent a priori inconciliables, la philosophie s’enfonçant dans la rigueur de l’activité rationnelle tandis que le naturaliste bat la campagne pour tenter de capturer quelques instants : « En rapprochant la libellule et le philosophe, n’est-ce pas à cette frustration qu’il est fait référence ? N’est-ce pas la confrontation de deux êtres antithétiques inconciliables ? L’une toute en légèreté, volage, aérienne, féroce, insaisissable – éminemment superficielle – l’autre tout en poids, en lenteur et en profondeur, silencieux et immobile ? ».