Faune marine

30 juin 2013

Nouvelle sortie en mer, cette fois-ci avec Découverte du Vivant au départ de Sanary. La Croix du Sud lève l’ancre à 9h30 et nous voilà partis en direction des îles d’Hyères à la découverte de la faune pélagique. Nous ne tardons pas à dépasser le Cap Sicié, et au bout d’une heure de navigation, nous arrivons sur les sites d’observation. Pas de Grand dauphin le long de la côte, pas non plus de cachalot dans le Canyon de Toulon, mais nous finissons par croiser des Dauphins bleu et blanc. Nous aurons la chance de croiser plusieurs petits groupes au fil de la journée. Nous continuons la route, accompagnés par les Puffins cendrés et traversons la plaine abyssale à la recherche des grands souffleurs. Rien en vue, et malgré une recherche active, nous n’en verrons pas de la journée.

Dauphin bleu et blanc

Mais même sans baleine, on ne s’ennuie jamais en mer. Les nombreux poissons lune égayent le voyage, chassant les vélelles, petites méduses en surface. Le Poisson lune Mola mola, ou Sun fish en anglais peut mesurer jusqu’à 2m et peser près d’une tonne. Il semble bien souvent placide mais cela lui arrive d’effectuer des sauts ! Sur l’un des poissons lune, une forme étrange se dessine à l’arrière : c’est une lamproie, un poisson parasite, qui est accrochée !

Poisson lune

Poisson lune

Poisson lune

Poisson lune

Au large de Port-Cros, nous faisons une rencontre inattendue : une Tortue caouanne Caretta caretta. La rencontre des tortues marines est toujours un grand moment ! L’individu est calme et ne semble pas préoccupé par notre présence. La tête plongée dans l’eau pour observer ce qui s’y passe, elle ne la sort que pour reprendre son souffle à peu près toutes les 5 mn. Nous la laissons s’éloigner tranquillement tandis qu’un groupe de dauphins bondit dans les vagues arrières du bateau. Spectacle inoubliable !

Tortue caouanne

Tortue caouanne

“Jai navigué sur la mer houleuse où passent lentement les ombrelles pulsatiles des méduses et les lourdes tortues océaniques couvertes de coquillages” T. Monod, Méharées

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