Direction Noli, petit village de pêcheurs italien. Situé sur la côte ligure, à une heure de route de la frontière française, cette petite bourgade à l’architecture typique est, durant l’arrière saison, un véritable havre de paix où il fait bon vivre.
La pêche traditionnelle
Ce qui fait la réputation du village : l’activité de pêche traditionnelle : chaque soir, les pêcheurs partent en mer déposer leurs filets à quelques centaines de mètres du rivage qu’ils récupèrent au petit matin. La pêche du jour, orphies, daurades, poulpes, maquereaux, rascasses … se retrouve rapidement sur les étals installés près de la plage pour le plus grand plaisir des amateurs de poissons frais.
Sur la plage, les Goélands leucophées patientent, attendant le retour des embarcations, signe d’un repas prochain ! Les poissons sont vidés sur place et les restes jetés en pâture. Il ne sont pas les seuls à fréquenter cette baie paisible : quelques Cormorans huppés de Méditerranée, un peu plus lointains, plongent tour à tour en longeant la rive.
Il est également agréable de flâner dans les ruelles médiévales du village dominé par un château du XIème siècle.
Sentier du pèlerin
La côte rocheuse qui s’étend entre Noli et Varigotti est l’une des rares portions ayant préservé un caractère sauvage. Un sentier de randonnée appelé “sentier du pèlerin” permet de les relier. Ces falaises sont fréquentées par les espèces rupestres comme le Faucon pèlerin et le Monticole bleu. L’hiver, il est également possible d’y observer le Tichodrome échelette.
Au départ de Varigotti, une heure suffit pour grimper au sémaphore qui surplombe la baie de Noli.
A la belle saison, les amateurs de reptiles ne s’ennuieront pas : le Lézard ocellé est présent dans ces paysages de garrigues alors que le Pélodyte ponctué peut-être trouvé dans les mares temporaires.
Nous sommes à la fin du mois de novembre. Alors que le soleil décline nous faisons demi-tour pour rejoindre le village de Varigotti. Nous tendons l’oreille : c’est l’heure où le grand-duc pousse son puissant “hou-ho”. Mais les falaises restent silencieuses. Le soleil couchant illumine la mer qui, à l’image du ciel, se teinte d’une bleu violacé.