Samedi 12 octobre 2019
C’est parti pour une longue journée de voyage. Départ à 6h de Koné dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, direction la Tantouta, 3 heures de vol pour Auckland, puis vol de 9h de nuit pour Honolulu, arrivée à 6h du matin, il est toujours samedi 12 octobre ! C’est reparti pour une journée ! Premiers pas sur le sol américain et le passage à la douane est moins stressant que ce que j’imaginais, on reste sur une île du Pacifique malgré tout. J’avais loué une voiture version économique mais je suis sur-classée et me retrouve avec une mustang que je ne sais même pas comment démarrer, à croire qu’ils ont banni toutes les voitures classiques des agences de location hawaïennes. Je prends le temps de faire un arrêt au Salt lake district park mentionné sur le site de birdwatching d’Audubon pour l’observation des oiseaux d’eau. Au final, la zone humide n’est pas vraiment accessible mais cela me donnera l’occasion de me familiariser avec les nombreuses espèces introduites et de faire quelques images, au moins elles sont dans la boîte et je n’aurai pas besoin d’y revenir.
Je poursuis par une balade dans le Lyon arboretum, la rando pour Manoa Falls étant fermée. Je prends mon temps pour arpenter les différents petits sentiers qui serpentent dans la forêt humide.
Ici, il est possible d’observer quelques passereaux endémiques comme l’Amakihi ou l’Apapane, mais une fois encore je n’aurai droit qu’aux introduits.
La faim commence à se faire sentir, et un peu la fatigue ! Je redescends vers la côte et prends un sandwich dans un subway que je mange sur l’aire de pique-nique en surplomb de la baie de Hanauma classée en réserve naturelle.
Quelques mangoustes de Java (Herpestes javanicus), se montrent particulièrement intéressées par les restes laissés par les touristes et sont très peu farouches ! Cette espèce a été introduite en 1883 sur Maui, Moloka’i et O’ahu pour contrôler les populations de rats dans les plantations de canne à sucre. Malheureusement elle a un impact dramatique sur les populations d’oiseaux endémiques.
Je finis la journée sur le sentier littoral qui conduit au phare de Makapu’u, le point le plus oriental de l’île d’O’ahu, offrant une belle vue sur Makapuʻu et Waimanalo Bay d’un côté et sur le canal Ka ʻIwi de l’autre. Ce spot est aussi intéressant pour le seawatch, mais je n’observerai que de nombreux fous bruns.
Le soleil finit par se coucher tandis que je regagne Waikiki. Soirée dans les rues animées, c’est agréable de voir du monde après cette longue période dans les îles du Pacifique sud. Ici à Hawaï, on reste certes dans une ambiance polynésienne mais nettement marquée par la culture américaine.