Jeudi 15 août : Pangaimotu Island

Il faut une petite heure de marche pour rejoindre le wharf depuis Captain Cook. Je n’ai plus de voiture et ce sera l’occasion de balader en ville. Je pars donc de bonne heure avec mon sac à dos et mon matos de snorkeling. La ville est animée, les jeunes vêtus de leur costume traditionnel prennent la direction de l’école. Je fais une halte au petit café dans le centre pour prendre un véritable petit déj, brioches caramélisées et bananes, pas très diététique mais ça fait du bien ! Je prends mon temps et poursuis ma route le long de la digue. Les bus colorés vont et viennent depuis la gare routière qui permet de relier la capitale aux autres villages de l’île.

Gare routière de Tongatapu
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Gare routière de Tongatapu
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Les signes de la Monarchie
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Les rues de la capitale

Je finis par arriver un peu avant 11h au point de départ du bateau près du marché au poisson.

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Marché au poisson
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Marché au poisson

Pas besoin de réserver à l’avance pour aller à Pangaimotu. Il suffit d’être là au départ du bateau. Nous ne sommes pas nombreux, un couple d’australien, deux australiennes, un couple de photographe néozélandais avec qui je sympathiserai et un couple de chinois et leurs deux enfants. Arrivés sur l’île, nous nous acquittons des 60$ qui comprennent la traversée et le repas que l’on commande immédiatement au petit snack installé sur la plage devant laquelle se dresse la poupe d’un navire échoué.

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Pangaimotu
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Pangaimotu
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Epave

Ils sont d’ailleurs nombreux dans la baie, il ne doit pas être aisé de naviguer dans cette zone aux eaux troubles et aux nombreux hauts fonds. Il n’est pas loin de midi et ce sera fish and chips ! Le repas pris je pars faire le tour de l’île qui ne prend pas bien longtemps. Le ciel est nuageux et les lumières peu propices à la photo.

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Pangaimotu
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Pangaimotu
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Pangaimotu
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Pangaimotu

Je suis étonnée par le silence qui règne ici, contrairement à Fafa Island où les oiseaux chantaient dans tous les sens, ici pas un cri. Je n’observerai qu’un martin-chasseur, quelques sternes huppées et un groupe de pluviers fauves qui m’occupera un peu.

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Sterne huppée, Pangaimotu
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Pangaimotu
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Pluvier fauve, Pangaimotu

De retour au snack, j’enfile palmes, masque et tuba. Pas de coraux ici et très peu de visibilité, on ne voit pas à plus d’un mètre, pas très rassurant même si les locaux disent qu’il n’y pas de requin ici. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi il n’y en aurait pas … Je longe l’épave qui s’enfonce assez rapidement dans les profondeurs. Mais je ne suis vraiment pas rassurée par ce manque de visibilité, d’autant que je suis seule dans l’eau. Je préfère finalement retourner sur la plage. La Nouvelle-Calédonie m’aura appris que, dans le Pacifique on ne se baigne pas seule dans une eau si trouble ! J’applique la règle ! Je prends donc le temps de me poser et de bouquiner un peu. 16h arrive vite et nous retournons sur l’île principale. Je prends le temps d’acheter deux trois bricoles pour grignoter ce soir et je rentre tranquilou à l’hôtel.

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