Nous commençons notre découverte de la Colombie Britannique par le Stanley Park. Patrimoine naturel et culturel, ce site qui s’étend sur plus de 400ha est en effet une excellente façon de commencer à prendre ses marques pour partir à la découverte de ces contrées !

Arrivée en Colombie Britannique

Samedi 27 juillet Décollage pour Vancouver dans la matinée depuis Paris et arrivée le jour même à Vancouver en début d’après-midi après 10h de vol, voilà la magie des décalages horaire ! Un peu fatigués, certes, mais nous voilà près à attaquer ce voyage de 15 jours à travers la Colombie Britannique. Les formalités administratives d’entrée sur le territoire, tout étant rempli à l’avance, y compris la fiche police grâce à l’application Arrivecan. Nous récupérons notre voiture de location. Par chance nous sommes surclassés et obtenons une Kia sportage break, ce qui nous permettra de dormir à l’intérieur. Parfait ! Nous voilà lancés sur les longues avenues de Vancouver où la circulation se fait de plus en plus dense. Nous finissons par atteindre notre première étape du trip : Stanley park.

Stanley Park : Un poumon vert au milieu de Vancouver

Au plein cœur de cette immense ville, ce poumon de verdure est une halte inévitable pour les naturalistes, qui, comme moi, souhaitent se familiariser avec les espèces américaines. Je dois l’avouer, au fil de mes pérégrinations, je n’avais pas encore eu l’occasion de fouler le sol du continent américain et je m’étais contentée de l’approcher en séjournant à Hawaï ou dans les Caraïbes. Cependant, je devrais me contenter d’une approche superficielle du site dans des conditions d’observation peu optimales. En ce début d’après-midi très estival, la chaleur se fait intense et le parc est très fréquenté. Il est donc possible d’observer bien plus d’espèces que le petit compte-rendu que voici.

Mais les naturalistes ne seront pas les seuls à apprécier cette balade dans ce parc qui s’étend sur 405ha et considéré comme l’un des plus beaux d’Amérique du Nord. Vous pourrez entre autres, y admirer une collection de totems, visiblement l’attraction la plus visitée de Colombie Britannique.

Lost Lagoon

Nous commençons par faire le tour de Lost Lagoon en faisant un stop à la maison de la nature. Devant l’observatoire, des nichoirs sont installés au-dessus de l’eau accueillant des hirondelles des arbres. De nombreuses hirondelles rustiques chassent au-dessus de l’eau tandis que les jeunes attendent perchés sur les branches mortes.

Un sentier permet de faire le tour du point d’eau très apprécié des canards durant l’hiver. Mais en cette chaude saison, il ne reste que les colverts et les carolins. Dans les buissons s’élève un chant intense. Je tente le pishing qui, paraît-il, est plus efficace dans ce Nouveau-Monde. Effectivement ! l’oiseau ne tarde pas à se montrer. Il s’agit d’un bruant chanteur. Il porte vraiment bien son nom. Un groupe de mésanges à dos marron sautille de branche en branche dans les conifères. Pas facile à photographier !

Nous continuons la balade en direction de la mer au milieu des groupes de bernaches du Canada. Un écureuil gris de l’Est nous barre le chemin. Notre petit copain, particulièrement peu farouche, présente un pelage pratiquement noir. Cet écureuil introduit est très commun dans le parc.

English Bay

Nous arrivons au bord de mer, au bord de la Baie des Anglais. La plage est bondée, comme si nous étions sur les plages du Mourillon à Toulon un dimanche matin, ce qui n’empêche pas un phoque veau-marin curieux de pointer sa tête hors de l’eau de temps à autre. Quelques cormorans pélagiques croisent au large au milieu des nombreux goélands à ailes blanches. Je serais bien restée plus longtemps ici mais nous devons songer au ravitaillement avant de quitter Vancouver et à trouver un endroit pour dormir ce soir en camping. Nous quittons ainsi le parc et après avoir géré la logistique et affronté les embouteillages nous traçons vers l’Est par la transcanadienne.

Nous ne savons pas vraiment où dormir ce soir et choisissons un peu au hasard sur google un camping. Enfin, au hasard, il y a quand même quelques critères : espace naturel le long du fleuve Fraser. Nous arrivons ainsi au camping de Fort-Langley situé dans le parc régional de Brae Island. Très bon choix ! Après avoir monté notre tente, nous faisons un petit tour dans la charmante ville et dégustons un excellent burger.

Informations pratiques : Comment visiter le Stanley Park ?
Où se garer au Stanley Park ?

Même s’il est possible de faire le tour en voiture, je vous conseille de visiter le parc à pied. Vous pouvez trouver à l’intérieur du parc plusieurs parkings payants.

Prix du stationnement au parc Stanley : 

Du 1er avril au 30 septembre: 3,50$ CAD l’heure ou 14$ par jour 
Du 1er octobre au 31 mars: 2,70$ CAD l’heure ou 7,50$ par jour 

Stanley Park en vélo

Le vélo est aussi un bon moyen de parcourir ce vaste parc. Vous pouvez en louer sur place :

Quand visiter Stanley Park ?

Stanley Park est un parc public. Il est donc gratuit et accessible toute la journée toute l’année. Privilégiez le matin de bonne heure et la fin de journée en évitant le week-end.

Combien de temps pour visiter Stanley Park ?

J’étais un peu frustrée de ne consacrer que 2h à ce merveilleux site et à des heures de forte affluence et peu propices à l’observation ornithologique. Pour bien faire il faudrait y passer la journée en privilégiant le matin de bonne heure et la fin de journée en évitant le week-end.

2 Commentaires

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    Jean Marc
    Posted 24 août 2024

    Un bon début. Vivement la suite…

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      Sophie
      Posted 27 août 2024

      ça va prendre du temps avec toutes les photos que je dois trier !

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