Une soirée et une matinée consacrées au plateau de Valensole dans les Alpes de Haute Provence, une valeur sure en cette période de l’année. Le vent souffle assez fort malgré ce qu’avait annoncé la météo. Plusieurs objectifs en ligne de mire. Tour d’abord, la recherche du Bruant mélanocéphale, espèce qui a fréquenté le plateau et ses environs il y a quelques années, elle s’y est d’ailleurs aussi reproduite. Nous passons sur les différents secteurs sans contacter le moindre chanteur. Peut-être encore un petit peu tôt en saison car ce même jour, la première mention vient d’être faite sur les rivages camarguais. En revanche, les Bondrées commencent à se cantonner sur les versants du plateau recouverts de chênaies. Dans les zones de culture, l’ambiance est vraiment très calme. Les champs de blés ne sont pas très attractifs, seules quelques hirondelles rustiques luttent contre le vent pour remonter vers le nord. Au-dessus d’un champ de luzerne en fleurs, deux immatures de Busards des roseaux scannent la moindre surface à la recherche d’un imprudent micromammifère, accompagnés un bref instant par un Milan noir.
6 avril 2016. Après avoir passé une bonne partie de l’après-midi au phare de Carnero pour suivre la migration, nous gagnons les étangs de Barbate à l’ouest de Tarifa. Le nouvel objectif : observer les Ibis chauves que nous n’avions pas réussi à voir en août 2013. nous longeons la route côtière depuis la Zarzuela en scrutant les champs alentours où s’alimentent les ibis. Nous finissons par les apercevoir dans une zone militaire juste avant l’entrée du village de Barbate.
Lever de soleil sur la punta secreta C’est parti pour une journée de migration à la pointe Carnero ! Après une journée et une nuit de fortes pluies, les sombres nuages se disloquent, percés par les rayons du soleil levant. La côte marocaine, à quelques encablures seulement, s’illumine. Espérant que ce changement de météo soit propice à la migration des…
Samedi 02 janvier 2016
C’est le jour de notre départ, en effet après 15 jours de voyage à travers le pays, il est malheureusement temps de rentrer en France. Pour cette dernière journée, nous avions réservé à l’avance une sortie sur les iles de Dakar. Si la plupart des touristes vont visiter l’Ile de Gorée pour son histoire dans la traite des esclaves, nous, nous avons choisi les Iles de la Madeleine. Havre de quiétude et de nature, ce petit archipel constitué de deux iles se trouve à quelques encablures de la côte (3,6 km pour être précis). C’est l’un des plus petits parcs marins au monde puisqu’il ne couvre que 45 ha, terre et eau comprises. Erigées au statut de parc national en 1976, la prise de conscience de la richesse de ces iles est antérieure car dès 1949 elles ont été classées en réserve. Les premiers inventaires datent de 1749 avec le botaniste français Michel Adamson puis bien plus tard, complétés par d’autres naturalistes dont Théodore Monod qui y fera une escale en 1938. Celui-ci s’intéressera aussi aux restes de présence humaine …
- Ordre : Passériformes
- Famille : Laniidés
- Taille : 19 cm
- Envergure : 26-28cm
La Pie-grièche à tête rousse est un oiseau très coloré, et donc facilement identifiable à sa calotte rousse et son masque noir. Présentant un dimorphisme sexuel, les femelles sont ainsi plus claires que les mâles. Leur dos est en effet gris-brun foncé et non noir. Cependant, les caractères de certains individus ne sont pas assez marqués pour distinguer leur sexe de façon certaine sur le terrain.