Cette zone est particulièrement intéressante pour l’observation de la migration de printemps.
Mes trips aux Aiguamolls
Vendredi 27 et samedi 28 avril 2012 : Les Aiguamolls Espèces observées aux Aiguamolls : Grèbe castagneux, Grand cormoran, Bihoreau gris, Héron gardeboeufs, Crabier chevelu, Aigrette garzette, Grande aigrette, Héron cendré, Héron pourpré, Cigogne blanche, Ibis falcinelle, Flamant rose, Cygne tuberculé, Ouette dEgypte, Canard colvert, Canard chipeau, Canard souchet, Sarcelle dhiver, Sarcelle dété, Circaète Jean-Le-Blanc, Busard des roseaux, Faucon crécerelle,…
Mercredi 25 décembre 2013 Après un copieux et délicieux repas de Noël, nous voilà en route pour l’Espagne. Nous arrivons aux Aiguamolls vers 21h et passons la nuit sur le parking du Cortalet alors qu’un vent très violent se lève. Jeudi 26 décembre Au petit matin, c’est comme si la tempête de la veille n’avait pas eu lien. Le thermomètre…
28 mars 2013 Arrivée en Espagne vers 17h30. Le ciel est couvert mais laisse cependant entrevoir les contreforts pyrénéens. Aux abords de la petite route qui mène de la Jonquera à Rosas, Bruants proyers, cochevis, serins et autres passereaux perchés dans les arbustes égayent notre chemin. Première halte à Delfia, petite ferme où se reproduit une petite population de Faucon…
Entre la pluie et le fort vent, nous avons essayé d’observer un petit peu les migrateurs. Nous avons bien tenté de choper un busard pâle mais au final, ce ne fut que 4 busards cendrés. Pas mal d’hirondelles de rivage, du passage de bergeronnettes printanières, 5 rolliers, quelques guêpiers, nos premiers coucous et tourterelles des bois, des tariers des près,…
Dimanche 30 mars 2013 : Cap de Creus Réveil au bord de El Mata, le soleil est au RDV. En route pour le Cap de Creus ! La route monte en direction du village de Cadaques au milieu des forêts de chêne liège. A l’approche du cap le paysage se fait plus aride et la végétation plus rare. Les Hirondelles…
4 avril 2015. Le premier jour de notre week-end aux Aiguamolls débute sur les étangs de Vilaüt. Le soleil n’est pas encore levé mais déjà vers l’est, les crêtes du massif des Albères se détachent sur fond de ciel doré. La zone humide de Vilaüt est située au creux d’une dépression parcourue par trois rivières quasiment parallèles. Différents types de marais s’y succèdent : Un marais avec de l’eau libre, d’autres envahis de roselières, des prairies humides avec Tamaris et sur les hauteurs de la dépression, ce sont des prairies sèches parsemées de chaos granitiques qui attirent en ce début de printemps les migrateurs. Le massif des Albères, qui se prolonge au nord des Aiguamolls par la Sierra de Rhodès et le Cap de Créus forme une barrière pour les oiseaux en période de migration, surtout lorsque les conditions météos se dégradent. C’est le cas aujourd’hui, où un fort vent souffle et contraint les oiseaux à se réfugier dans les marais où ils peuvent se reposer en attendant des heures ou des jours meilleurs.
L’Oie des moissons (Anser fabalis – Taiga Bean Goose) niche dans le Nord de la Scandinavie ainsi que dans la toundra sibérienne. Elle hiverne en Europe. L’Oie des moissons de la taïga (A. f. fabalis) hiverne surtout dans le nord de l’Europe (Suède, Danemark, Finlande), alors que l’Oie des moissons de la toundra (A. f. rossicus), qui vient pourtant de…
Week-end pascal en Catalogne partagé entre balades aux Aiguamolls et dans le parc du Cap de Creus. Nous avons eu droit à un beau soleil mais à pas mal de vent qui n’est tombé que le lundi en fin de journée. Cela n’a pas empêché la migration avec une belle tombée de Fauvettes passerinettes et de Pouillots fitis le samedi…
Dimanche 5 janvier Après avoir passé une semaine en Andalousie, dernière étape avant le retour en France : les Aiguamolls. Peu de diversité mais de jolies ambiances au petit matin sur El Mata. Une centaine de Cigognes blanches s’alimentent au milieu des chevaux tandis que les Busards des roseaux s’activent et ne cessent de tourner au-dessus de la roselière. Peu…
Le Fuligule à bec cerclé (Aythya collaris) est également une espèce américaine observée occasionnellement en Europe. Un individu est signalé aux aiguamolls en Espagne depuis début janvier. Vu que nous étions déjà à Montpellier, pourquoi ne pas pousser jusqu’en Espagne ?
Petit retour en arrière … et oui nous avons du retard sur nos articles … Voici l’image d’une Bécassine sourde photographiée aux Aiguamolls le 6 avril 2015. Cette espèce hiverne principalement dans la zone subsaharienne. Cependant, d’autres sites d’hivernage se situent sur les côtes des pays occidentaux ainsi que, plus près de chez nous, en Camargue. Mais ses mœurs discrets…
Continuons notre compte-rendu du week-end pascal aux Aiguamolls : Dimanche 05 avril. Nous décidons de commencer cette deuxième journée par un tour sur la plage. A cette époque de l’année, lorsque le vent est favorable, les arrivées de migrateurs au petit matin peuvent être impressionnantes. En cours de chemin, nous faisons un bref arrêt sur l’observatoire del Bruel, celui à partir duquel l’on peut voir le Cormoran pygmée. Pas de pygmée ce matin, seulement le dortoir de Grands cormorans qu’ils partagent avec plus de 80 Ibis falcinelles. C’est la première année que l’on atteint de tels effectifs sur les Aiguamolls ! Cette espèce autrefois rare, est en pleine expansion et elle est devenue, pour notre plus grand plaisir, quasiment classique en moins de 5 ans. Le long des buissons menant à la plage, les Pouillots fitis sont encore bien présents, signe que l’on est en plein pic de passage pour ce petit passereau. Sur la plage, la tour d’observation est bien là mais le vent du nord souffle trop fort. Nous nous contentons de rester sur la terre ferme pour observer les oiseaux qui, repoussés par le vent, croisent au large.
Elle était là !
Et voilà le compte-rendu de notre dernière journée aux Aiguamolls. Lundi 06 avril : Cette dernière journée de notre week-end espagnol est consacrée pour partie au Cap de Creus, avec pour objectif photo deux espèces : la Fauvette à lunettes et le Lézard ocellé. Le vent qui devait tomber pour devenir négligeable souffle encore assez fort et le fond de l’air n’est pas si chaud que ça ! Au petit matin, avant le lever du jour, le thermomètre affiche à peine 4°C. Bref, ce ne seront pas les meilleures conditions pour observer des beaux ocellés ! En attendant que l’atmosphère se réchauffe, et dès les premiers rayons de soleil, nous sommes en place sur un secteur favorable aux Fauvettes à lunettes.
Après avoir passé une semaine en Hongrie et avoir vécu de nombreuses péripéties dans les aéroports, un incendie s’étant déclaré dans celui de Rome … nous voilà à nouveau sur le route, cette fois-ci direction l’Espagne !
Arrivés en fin de matinée en Espagne en ce vendredi 08 mai, nous empruntons une petite route qui longe le massif des Albères. Malgré les heures chaudes, les oiseaux sont encore actifs. Un superbe mâle de Loriot chante depuis un arbre sec et se laisse observer, chose assez rare pour cette espèce au comportement si discret. La Pie-grièche à tête rousse, elle, fidèle à ses habitudes, reste perchée en évidence en haut d’un buisson. Une tache alaire blanche est nettement visible, il ne s’agit donc pas d’une badius. Les lézards ocellés sont aussi de sortie et semblent attirés par la route. Un gît écrasé tandis qu’un deuxième échappe de justesse à la mort en passant sous une voiture. Les Hypolais polyglottes sont bien arrivés et de nombreux chanteurs se font entendre le long de la route. Nous prenons le temps de nous arrêter le long d’un cours d’eau, ce qui nous permet de profiter du vol coloré d’une petite troupe de guêpiers tandis que sur les rochers près de la rivière, les Emydes lépreuses sont de sortie.
Comme presque chaque année, nous profitons du week-end prolongé de Pâques pour nous rendre aux Aiguamolls, réserve naturelle catalane propice à l’observation des oiseaux migrateurs.
Samedi 26 mars. Il est encore tôt en saison et, au petit matin, le froid encore vif. L’hiver a été assez sec et les prairies accueillant d’habitude de nombreux limicoles sont moins attractives. Tandis que le soleil se lève et réchauffe l’atmosphère, les oiseaux s’activent. Ici un Rouge-gorge, là une Fauvette à tête noire.
Dimanche 27 mars. Le temps s’est mis au gris. Un vent du nord assez violent souffle sur le Cap de Creus. Ces conditions n’arrangent pas les migrateurs ! Nous bravons les rafales et nous nous postons à la pointe du cap, les jumelles tournées vers la mer. Un premier migrateur fait rapidement son apparition. C’est une Huppe fasciée qui semble lutter pour remonter à contre-courant. Malheureusement pour elle, nous ne sommes pas les seuls à l’avoir repérée : 2 Goélands leucophées n’ont de cesse de la harceler, promesse d’un repas facile ! Contrainte de changer de direction, elle finit par les semer. Mais elle n’est pas arrivée au bout de ses peines … un Faucon pèlerin immature fond sur elle à toute vitesse, la rate et revient vers les falaises. Elle aura eu chaud mais nous la perdons de vue. A-t-elle encore assez de force pour rejoindre la côte pourtant si proche ?
Lundi 28 mars. Pour ce dernier jour, nous commençons notre tournée matinale vers les étangs de Vilaut. L’ambiance est particulièrement calme. Quelques Martinets noirs sillonnent le ciel, tandis que les Busards des roseaux prennent la direction des Albères. Au loin, dans les roselières, s’élève le chant d’une Locustelle tachetée, migratrice tout fraichement arrivée. Une Ophrys tendridinifera, visiblement une localité historique…
13 avril. Nous entamons notre dernier jour de ce voyage en Espagne qui nous aura conduit jusque sur les rives du Guadalquivir. Nous sommes arrivés tard dans la nuit aux Aiguamolls et dès le petit matin, nous voilà partis sur les chemins de Villaüt.